Rencontre avec Romain Régnier à l’occasion de la sortie de son premier single !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je viens du Var à la base, de Puget Sur Argens qui est un petit village près de Fréjus et je vais te dire que je suis issu d’un milieu très convivial et que ma musique parle de tout ce bonheur que l’on retrouve dans les endroits où j’ai vécu. Je me déplace de ville en ville en camping-car et cela me permet d’aller découvrir les gens, les villes, les régions, les traditions et tout cela m’inspire pour écrire ma musique. J’écris beaucoup sur ce que je vis et sur les gens que je rencontre. Je joue de la guitare, du piano, de la batterie, de la basse…Avant de sortir mon premier single, j’ai notamment joué une scène au cinéma avec Natalie Portman, j’ai fait une musique de film pour François Dupeyron et j’ai participé à l’émission The Voice.

De quoi as-tu voulu parler dans ton premier single ?

Mon premier single qui s’intitule « Partir Pour Partir » exprime un départ vers la découverte et vers la recherche du bonheur à chaque porte même si parfois ça m’arrive de tomber dans des histoires un peu bizarres mais même dans ces cas-là, on peut trouver du bonheur et des choses magnifiques.

As-tu déjà des idées pour la mise en images de « Partir Pour Partir » ?

J’aimerais que ce premier clip soit sous la forme d’une animation car cela permettrait par exemple de faire danser des éléphants ; chose qui est un peu difficile en temps normal (rires). J’aimerais que l’on retrouve un personnage qui part sur les routes et qui se déplace de pays en pays et de ville en ville. J’aimerais que ce clip soit coloré, vivant, dynamique et qu’il donne envie d’avancer car « Partir Pour Partir » est une chanson idéale pour prendre la route. Idéalement, j’aimerais pouvoir présenter ce clip cet été mais cela est toujours plus long avec de l’animation car ça prend du temps.

Que peux-tu nous dire sur ton premier EP qui est en préparation ?

Ce premier EP s’intitulera « Pour L’Amour De La Vie » et cela résume bien le propos car je veux montrer les bons côtés de la vie et aussi faire comprendre qu’il faut les protéger car l’amour, la joie et les émotions dans leur globalité sont des choses précieuses. Moi, je vis tout cela par la musique mais j’aurais pu les vivre aussi par le dessin ou la peinture. J’ai la musique et l’écriture en moi depuis que je suis tout petit et j’adore jouer avec les mots. Mon but avec ce disque est de faire passer un message de joie et de bonheur mais je peux aussi parler un peu de choses qui peuvent paraitre négatives comme sur la chanson « Sauver Nos Vies » qui aborde une rupture ou « Mon Amie » dans laquelle je parle de ces filles que j’ai rencontrées, qui ont été mes amies mais avec qui il ne s’est jamais rien passé. Les chansons de l’EP vont sortir les unes après les autres et cela devrait être assez rapide. L’EP annonce un album que je vois un peu comme un livre car il va raconter toute une histoire.

T’es-tu entouré d’une équipe pour ce premier disque ?

Oui et ces personnes sont très importantes pour moi car sans elles, je ne serais pas là aujourd’hui à répondre à tes questions. J’en profite pour remercier Magali Garreau qui s’occupe de la presse ; c’est une personne que j’aime profondément dès notre première rencontre. Le disque a été réalisé par Christophe Baqué qui m’a accueilli quand je passais de ville en ville avec mon sac à dos et c’est lui qui m’a dit que mes chansons étaient pas mal et qu’il faudrait les enregistrer. Après avoir fait les enregistrements chez lui dans son home studio, nous avons tout donné à Christophe Dépres le compositeur notamment du célèbre tube d’Images « Les Démons De Minuit ». Je suis très fier de ce travail fait avec ce compositeur qui est vraiment quelqu’un de super. Son recul sur mes chansons et son professionnalisme m’ont permis d’avoir quelque chose de concret. Je n’oublie pas non plus mes parents et ma famille car ils sont avec moi tout le temps ; ma mère m’a donné la passion de l’écriture et nous écrivons souvent ensemble pour le plaisir et mon père m’a transmis sa passion pour le chant et sa folie de la vie. Mes parents m’ont laissé libre de mes choix depuis mon plus jeune âge et sans ce laisser-aller, je n’en serai pas là aujourd’hui à faire des chansons et à faire mon bohémien par-ci par-là.

Quel style musical as-tu envie de défendre ?

J’ai envie de défendre un style musical populaire. J’ai envie de proposer une musique tout public et qui parle à tout le monde.

Qui retrouve-t-on dans tes influences musicales ?

C’est vraiment un grand bordel car il y a de tout. Je n’ai pas un style de prédilection car j’aime tout dès l’instant que je ressens une émotion. Cela peut être du Hardcore, du classique, de la Pop, du Funk, du Reggae, du Rock, du Metal…Mes oreilles n’ont pas de barrières, elles prennent tout ce qu’il y a à prendre car je me nourris de tout. 

Quel souvenir gardes-tu de ton expérience « The Voice » ?

C’était comme un rêve d’enfant. Quand je suis arrivé là-bas, j’avais l’impression d’être comme un gamin. J’ai plutôt l’habitude d’être sur les routes et à me débrouiller tout seul et là, d’un coup, on vient te chercher en taxi, on se sent un peu entouré par plein de gens et on est vachement poussé vers l’avant et cela permet de décomplexer certaines choses et de progresser. Cette expérience à été magique, ça m’a donné de la crédibilité et ça a donné une bonne visibilité à mon association. Il y a beaucoup de gentillesse dans cette émission et j’ai gardé contact avec beaucoup d’artistes qui ont participé à cette saison six car ça créé des liens forts aussi. Nous nous sommes soutenus pendant l’émission et nous nous soutenons encore maintenant.

Serais-tu intéressé par le fait d’intégrer une comédie musicale comme d’autres anciens candidats ont pu le faire avant toi ?

J’ai eu des propositions mais je ne me suis pas lancé là-dedans car j’aime beaucoup composer et écrire ; c’est ce que je faisais hier, ce que je fais aujourd’hui et ce que je ferai demain. Je n’ai pas envie de juste interpréter et pour l’instant je suis dans mon projet. Même s’il y a de superbes opportunités, une comédie musicale demande beaucoup de temps et de travail et cela me ferait arrêter ce que je fais aujourd’hui. Il ne faut jamais dire jamais…alors, qui sait, peut-être plus tard !

Peux-tu nous présenter La Vallée des Artistes ?

Au tout départ, La Vallée des Artistes qui a été créé en 2012 était un rassemblement d’artistes ; notamment des musiciens et des peintres ; pour créer des actions solidaires basées sur le partage. Notre slogan était « Pour la solidarité, le partage et la force de l’art ». Nous voulions montrer qu’avec l’art, nous pouvions faire beaucoup de choses. L’association a évolué avec le temps et nous nous sommes dirigés vers la jeunesse. Comme notre idée était d’être solidaires et de faire avancer les autres, nous avons voulu commencer par les plus jeunes. Nous avons créé des tremplins qui ont duré plus de trois à quatre ans et nous avons passés de super moments. Nous avons fait des sélections dans des lycées et cela a permis aux élèves de se confronter les uns aux autres mais sous un autre regard. Certains élèves pouvaient être mis en retrait dans la vie du lycée mais sur scène, ils pouvaient être mis en avant. C’était formidable à voir ! La confiance en soi est très importante surtout quand on est jeune. La Vallée des Artistes a encore évolué, nous avons organisé beaucoup de festivals, des ateliers de musique pour les enfants à partir de 8 ans…Ces ateliers ont été accueillis par la maison des jeunes de Puget Sur Argens. Nous avons commencé avec quelques petits instruments ; puis, un piano, des guitares, une batterie…et nous avons donné des cours de musique basés sur le ressenti à ces jeunes. Parmi nos petits élèves, nous avions aussi des enfants qui avaient certains handicapes et notamment grâce à des cours de chant, une jeune enfant qui avait du mal à ouvrir sa bouche a pu le faire le quotidien pour parler.

Si je te dis musique, tout simplement, qu’est-ce que cela t’évoque ?

La musique m’aide et je pense que ça aide tout le monde. D’en faire ou d’en écouter, ça fait du bien. D’en faire, cela permet de s’extérioriser et d’en écouter, cela permet de prendre des choses qui vont pouvoir nous servir afin de comprendre nous-mêmes nos propres émotions.

As-tu des projets live pour cet été ?

Je fais déjà beaucoup de shows de rue et les scènes vont venir petit à petit. Aujourd’hui, je vise plutôt les premières parties afin de pouvoir être devant un public et faire découvrir mon univers.