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Rencontre avec Anaïs Low à l’occasion de la sortie de son premier single !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Anaïs Low à l’occasion de la sortie de son premier single !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur et interprète et je joue au piano. Mes deux parents sont pianistes classiques et ils m’ont donc enseigné cet instrument depuis mon plus jeune âge et j’ai commencé à écrire des chansons dès l’âge de 10 ans. Au niveau de mes origines, je suis Suisse, Colombienne et Japonaise. J’ai vécu en Suisse et en Colombie et j’ai déjà été au Japon à plusieurs reprises, ce qui fait que je me considère comme quelqu’un d’ouvert au monde car j’aime voyager et rencontrer des gens. Je pense que l’on retrouve ça dans ma musique car j’aime beaucoup mélanger les genres et explorer.

Quel a été ton parcours musical avant « Katina » ? As-tu fait partie de groupes ?

Je n’ai jamais été fermée au niveau musical. J’aime tout. Je n’ai pas un style prédéfini. Pour moi, la musique, c’est exactement pareil que les voyages, j’adore me laisser emporter par des choses complètement différentes. J’ai fait partie de beaucoup de groupes de Rock, de Pop, de Punk, de chansons et après, j’ai tenté de faire mon propre projet avec mes propres chansons. Même si j’ai fait deux EPS qui étaient dans un style Pop/Folk/Rock et que j’ai pu évoluer par le passé sur scène, « Katina » est pour moi le point zéro de ce que je veux présenter maintenant et à l’avenir même si je ne renie rien de ce que j’ai fait avant mais cela appartient au passé. Maintenant, je me tourne de plus en plus vers des sons synthétiques car cela me passionne vraiment et j’ai envie de vivre dans mon époque mais je ne fais pas une croix sur les vrais instruments.

Pourquoi avoir choisi de te présenter au grand public avec un titre chanté en Japonais ? Comment présenterais-tu ce titre musicalement parlant ?

Sur « Katina », j’ai décidé d’explorer le Japonais car c’est une langue que je trouve fabuleuse et qui est très rythmique. Au niveau musical, on retrouve plus mes influences anglo-saxonnes dans ce morceau. « Katina » est un mélange entre une production à l’Américaine dans un style un peu Trap et un côté Rap Japonais qui ne se fait pas encore beaucoup en Europe. Ce titre-là n'a vraiment été travaillé qu’avec des sons synthétiques ou des samples de sons de vrais instruments Japonais.

Rencontre avec Anaïs Low à l’occasion de la sortie de son premier single !

Tes prochains titres vont-ils être dans la lignée de « Katina » ?

Pas forcément car musicalement ce n’est pas ce que je vais faire sur tous mes titres, ce que je viens de t’expliquer précédemment est spécifique à « Katina ». On retrouvera certainement des couleurs de « Katina » dans d’autres titres mais il n’y aura certainement pas le côté Rap en Japonais car c’était quelque chose que j’avais envie de faire sur un titre. Ça me ressemble sur une certaine partie de ce que j’ai envie de dire mais si je ne faisais que ça, ça ne me ressemblerait pas. Sur mes prochains titres, je vais chanter en anglais et j’aimerais bien le faire également en français à l’avenir.

Que raconte « Katina » ?

Cette chanson raconte une histoire qui m’est arrivée à Tokyo. J’étais dans un bar et je faisais la fête avec mes potes. Une femme est entrée dans le bar, elle était sublime, nous nous sommes tous retournés pour la regarder ; hommes et femmes confondus car la beauté, ça s’admire. Je te laisse imaginer, il y avait vraiment une queue de prétendants qui essayaient de la draguer et finalement, c’est l'un de mes amis qui a réussi à la ramener chez lui. Le lendemain, nous lui avons demandé ce qu’il s’était passé avec cette femme et c’est là qu’il nous a avoue que ce n’était pas une femme mais un homme.

Qu’est-ce que tu aurais en commun avec Katina ?

Si j’en ai fait une chanson, c’est que cette histoire m’a touchée et pour moi, ce n’était pas juste une anecdote. Cette histoire m’a fait réfléchir à plein de choses et notamment aux apparences trompeuses et au fait que l’on peut paraitre une chose et en être une autre. Je trouve que cela se retrouve dans chaque personne et même dans chaque événement d’une vie. Je trouvais très intéressant de creuser cette question par rapport à moi-même. Je crois que moi aussi j’ai plusieurs facettes, une masculine et une féminine même si ce n’est pas aussi marqué que chez Katina car elle serait presque la caricature de la chose.

Rencontre avec Anaïs Low à l’occasion de la sortie de son premier single !

Comment est née ta collaboration avec EMO ?

J’ai rencontré EMO grâce à Germain Carlier qui est son manager. Germain travaille avec le label Washi Washa sur lequel je suis signée et c’est lui qui m’a présenté EMO. Nous avons super bien accroché et je vais te dire que c’est quelqu’un avec qui j’aimerais beaucoup collaborer dans le futur.

Deux versions de « Katina » sont disponibles sur Itunes ; quelles en sont les différences ?

EMO a remixé « Katina » et j’aime beaucoup ce qu’il en a fait car le titre n’était pas comme cela à la base. La première version a été produite par JP et elle possède des influences plus Rock. Sur cette version prod by JP, on retrouve de vrais instruments (guitare, batterie, claviers). Cette première version est plus jouée alors que celle prod by EMO est plus moderne et plus synthétique. Je voulais que les deux versions soient disponibles car j’aime les deux tout simplement, les deux types de productions me ressemblent et je voulais que les gens puisent écouter les deux facettes de ce travail.

Qu’est-ce que tu as voulu montrer dans le clip illustrant « Katina » ?

Je voulais qu’il y ait une idée de transformation et ce qui est intéressant, c’est que c’est moi qui joue tous les personnages et donc, c’est moi qui me transforme alors que si un homme avait joué l’homme, il n’y aurait pas eu cette notion de transformation. Dans cette vidéo, j’avais envie de jouer avec les apparences trompeuses et ce côté indéfini. Je n’ai pas réfléchi seule à ce clip car je l’ai fait en étroite collaboration avec mon label et notamment avec Bertrand Coqueugniot le directeur de Washi Washa qui avait aussi très envie que toutes ces idées-là soient mises en avant et c’est lui qui a eu l’idée du plan très rapproché sur la bouche pour montrer le côté rythmique, Rap et musical de ce titre.

Rencontre avec Anaïs Low à l’occasion de la sortie de son premier single !

Quelle est ton histoire avec le Japon ?

Ma grand-mère maternelle est 100% Japonaise et je suis très proche d’elle depuis toujours. J’ai été au Japon plusieurs fois et j’y ai rencontré toute ma famille Japonaise. C’était assez drôle car je n’ai pas l’air Japonaise physiquement mais pourtant j’ai un quart de mon sang qui est Japonais. C’est un pays que j’adore et qui est totalement différent. Pour moi, c’est un pays ovni dans le sens où l’on n’y retrouve absolument pas les mêmes codes qu’en Europe.

Quels sont tes prochains projets ?

Des titres vont sortir un à un afin de pouvoir présenter peu à peu les différentes facettes de ma musique. Je vais jouer en acoustique le 19 juin à la Bibliothèque Vaugirard dans le 15ème ; je serai en piano-guitare-voix car cela me tient à cœur de continuer à jouer avec de vrais instruments et par contre, le 30 juin à Meaux, ce sera plus synthétique et je serai accompagnée du batteur Yann Forleo.

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