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Le chanteur Benoit Charron vous présente son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Thomas Marsault

Photo Thomas Marsault

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Benoit Charron, je suis auteur, compositeur et interprète. Mon instrument principal est la voix mais je joue aussi du piano et de la guitare. Je suis par ailleurs comédien.

La musique n’était donc pas ton premier amour ?

Mon premier amour quand j’étais petit était de « faire des pestacles ». J’ai toujours fait de la musique en autodidacte dans ma chambre puis dans la rue en région Parisienne mais aussi à l’étranger. Par la suite, je me suis produis dans des caves conc’ puis dans des salles de concert.

Pourquoi as-tu privilégié l’un des deux arts en premier ?

Ce n’est pas tant que j’ai privilégié quoi que ce soit car je n’ai pas fait de la comédie avant de faire de la musique. Je travaille toujours en tant que comédien en parallèle à mon projet musical. Je te dirais que c’est juste le chemin pour arriver à ces deux médias qui a été différent. J’ai eu un parcours un peu plus classique par rapport au théâtre car je suis passé par des écoles et c’est grâce à cela que j’ai commencé à travailler comme comédien. Je ne vois pas trop de différences entre la musique et le théâtre qui se lient dans ma façon de les appréhender.

Quel a été ton parcours musical avant la sortie de ton premier album ?

Depuis tout petit, je compose, j’écris des poèmes et des chansons. Pour mon cursus théâtral, je suis parti étudier à Melbourne. Deux jours après mon arrivée en Australie, j’ai trouvé une guitare dans la rue alors que j’avais laissé tous mes instruments en France. J’ai continué à bosser mes chansons dans ma chambre et comme je ne connaissais personne et qu’il faisait beau, je suis allé jouer dans la rue. Les gens s’arrêtaient et m’écoutaient et cela m’a motivé à continuer mon projet musical.Quand je suis rentré en France,j’ai voulu comprendre ce que je faisais musicalement parlant.J’ai donc fait une année d’école il y a trois ans pour apprendre à lire la musique afin de discuter plus facilement avec les musiciens.

Photo Laura Berson

Photo Laura Berson

Comment est né « Some Seeds » ?

La chanson la plus ancienne de cet album a huit ans et la plus récente un peu plus d’un an. J’ai toujours continué à écrire et à un moment donné, j’ai voulu confronter les chansons à la scène. J’ai tourné pendant 1 an et demi en Europe, principalement en Allemagne, France et Angleterre,avec ma guitare et mon piano. Durant cette période j’ai développé cette histoire que je voulais raconter. Puis je me suis enfermé dans une maison dans la forêt Privadoise afin de commencer à réarranger les morceaux et faire des choix. Le moment de l’enregistrement est venu et cet album a vu le jour entre la région Parisienne et l’Ardèche, Lyon et Aix-en-Provence. Le mix a été fait par Thomas Chignier et le mastering par Benjamin ‘BinJ’ Weber.

Comment vois-tu ce premier album ?

Je vois cet album comme un premier jet. Le titre de l’album illustre bien cela, ce sont des graines que je viens de planter. Je pense que les prochains albums seront différents de celui-là.

Sur cet album, tu racontes la traversée du deuil mais à l’écoute de « Some Seeds », nous n’avons pas une sensation de tristesse ni de quelque chose de sombre. Comment l’expliquerais-tu ?

Tout simplement car le deuil n’est pas uniquement sombre ou triste. Il y a des étapes dans le deuil. C’est comme un rite de passage nécessaire où un instinct de survie émerge. Il y a de l’ombre et de la lumière dans le deuil. Dans les morceaux les plus sombres de l’album, j’ai fait en sorte qu’il y ai toujours une part de majeur qui s’entende, que de la lumière ressorte et vice versa.

Photo Laura Berson

Photo Laura Berson

« Some Seeds » a « pris son temps » ; tu as participé à Nouvelle Star en 2015 alors pourquoi ne pas avoir enchaîné avec un album plus tôt ?

Je n’étais pas prêt, je n’avais pas les bons matériaux pour dire les choses à ce moment-là. Cet album est personnel et assez viscéral, je pense qu’il a eu besoin de maturité.

Anglais, Français, une musique Folk riche…Il semble que la liberté soit de mise sur « Some Seeds » mais que mettrais-tu en avant sur cet album ?

Il y a une trame narrative dans ce disque et je pense que c’est un album qui s’écoute vraiment complètement comme une pièce. Même si l’on peut écouter séparément certains morceaux, je pense que les chansons sont liées entre elles. Je vois cet album comme un conte Folk.

Qui retrouve-t-on dans ta famille musicale ?

Depuis tout petit, je suis un obsédé de Queen et Michael Jackson. À la maison, il y avait énormément de musiques du monde même si je n’aime pas trop ce terme. Mes parents écoutaient des artistes comme Cesaria Evora, Compay Segundo et beaucoup de Jazz. Dans ma période rebelle à l’adolescence, je me suis tourné vers le Hip Hop.Je dansais beaucoup. J’ai beaucoup écouté The Roots, Timbaland & Magoo, Nas etc… En grandissant, en fouillant dans les vinyles de mon père, j’ai découvert Donny Hathaway, Roberta Flack, Curtis Mayfield qui ont été une grosse claque. Maintenant, j’écoute vraiment de tout car beaucoup de musiques me parlent

Photo Benjamin Gonçalves

Photo Benjamin Gonçalves

Peux-tu nous en dire plus sur tes prochains projets live ?

Une tournée européenne se monte pour 2018. Cette tournée sera entrecoupée de mes projets théâtraux et circassiens car je vais avoir un planning aussi bien chargé de ce côté-là.

Des clips arrivent-ils ?

Nous travaillons dessus actuellement et cela arrivera pour 2018. Quand j’ai réarrangé « Some Seeds » et que j’ai eu cette idée de conte, j’avais pensé à faire un mini film et puis Beyoncé est arrivée avec son propre projet vidéo (rires).

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