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La chanteuse Melanie De Biasio vous en dit plus sur « Lilies » son nouvel album !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Jerome Witz

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Est-ce que les mots présents à l’intérieur du livret de ton album expriment la genèse de « Lilies » ?

Ces mots expriment quelle était l’intention et dans quoi je me suis immergée pour pouvoir créer cet album. Ces mots reflètent l’urgence du moment. Je pense qu’un album mature durant un temps et à un moment donné, il y a une urgence de sortir la création. Je voulais donc expliquer en quelques mots le contexte de l’urgence.

Que symbolise pour toi le titre de ton album ?

Pour moi, cela symbolise une fleur qui éclos, un mouvement, une impulsion.

J’ai remarqué que tes albums sont assez courts. Est-ce une façon pour toi d’aller à l’essentiel ?

Je te dirais que je ne pense jamais à ce paramètre-là. J’essaie d’être au plus près de l’histoire et de ce dont elle a besoin pour qu’elle se sente complète et entière. Je me rends compte après du nombre de morceaux et de la durée de l’album mais je m’attache surtout au rythme de l’histoire.

 

Photo Jerome Witz

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J’ai eu le sentiment en écoutant l’album que tu t’éloignais un peu du Jazz et que tu allais vers quelque chose de plus « moderne » …

Je suis assez d’accord avec cela. Je n’ai pas l’impression de faire du Jazz mais du vivant. Là où je me retrouve dans le terme Jazz, c’est dans la création instantanée. Je laisse beaucoup d’espace à la création sur le moment même. Je n’enregistre que des one tracks, je ne fais pas de coupures ; soit je garde, soit je ne garde pas la piste. Je prends les respirations et les défauts, je prends l’intention du moment et souvent, je prends la première car c’est celle qui est la plus véritable.

Comment définirais-ton univers ?

Jazz ou pas Jazz, je ne me retrouve pas dans tous ces termes mais en même temps, on a besoin de ces types de références. Les mots atmosphère et espace me viennent en tête, je dirais également cinématographique et Cinematic Orchestra.

Photo Jerome Witz

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Si je te dis que pour moi, ta musique est un parfait mélange entre Nina Simone et Portishead sans être dans la copie ; comment le prends-tu ?

Il y a un côté très bleu et nébuleux avec une assise dans ma musique qui peut rappeler Portishead. Cela me va comme références et je préfère ça à un style musical. J’aurais envie de rajouter à ces artistes le Velvet Underground et Sade. Il y a un côté Indé chez ces musiciens qui traversent un peu les styles.

De quoi parlent tes nouvelles chansons ?

J’ai porté mon attention sur la relation en générale ; que ce soit la relation que l’on porte aux choses, à la vie, à un homme, à une situation…Pour moi, je crois que c’est la clé d’un changement.

A qui t’adresses-tu dans « Your Freedom Is The End Of Me »?

Dans cette chanson, je m’adresse à la « névrose », à l’égo, à la partie qui boycotte mon élan, ma joie de vivre, mon impulsion de vie. Je dis à cette chose vivante que nous portons tous en nous « Your Freedom Is The End Of Me ».

Photo Jerome Witz

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Peux-tu nous parler du clip illustrant cette chanson ?

Pour le clip, j’ai porté mon attention sur un couple mais c’est pareil. J’invite l’homme que j’aime à regarder les deux égos de la relation se péter la gueule sur un ring alors que nous, nous sommes dans une douce observation. J’aime observer cette danse de la comédie humaine car j’en fais partie.

Si ton disque était l’expression d’un sentiment, quel serait-il ?

La question est complexe…C’est très vaste. Plusieurs mots me viennent en tête mais je ne saurais en donner qu’un seul afin que cela ne soit pas réducteur.

Photo Jerome Witz

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Avant « Lilies », tu as sorti l’année dernière une longue et unique chanson baptisée « Blackened Cities ». Peux-tu nous en dire plus sur ce projet ?

« Gold Junkies » qui figure dans « Lilies » est le morceau de départ de « Blackened Cities ». Je travaillais en studio sur cet album et j’ai eu envie d’essayer un morceau en live. J’ai fait écouter ce titre aux musiciens et nous sommes partis dans la même démarche du live. Nous sommes partis de rien, nous ne savions pas où nous allions mais en même temps, les lignes de basses et les paroles étaient là. Nous avons fait deux enregistrements et j’ai gardé le premier. Cela a été aussi une urgence de sortir ce projet.

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