Rencontre avec Dorely au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son très prometteur projet musical !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis née à La Réunion et je suis arrivée en France quand j’avais à peu près 7 ans. Je suis également d’origine martiniquaise. J’ai commencé la musique à l’âge de 6 ans ; j’ai été inscrite au conservatoire par mon père afin d’apprendre le piano et de là sont nées mes premières mélodies et chansons. Je m’accompagne piano-voix et je raconte ce qui m’arrive dans ma vie.

Comment vois-tu ton évolution musicale/artistique depuis la parution de ton premier EP « A.L.V.A.L.A » à l’automne 2020 ?

Ce premier EP a été une découverte de moi-même. Plus le temps a avancé, plus je me suis trouvée en creusant mes inspirations ; la chanson française dite classique. Depuis mon premier EP, il y a eu un énorme chemin de parcouru. Mon second projet qui sera certainement un album sera une très grosse introspection musicale, sentimentale et de tout ce que je suis aujourd’hui.

Tu as assez rapidement proposé du neuf depuis l’été dernier, est-ce que tes nouveaux morceaux sont nés durant les confinements ou les portais-tu en toi depuis longtemps ?

Les deux car ces nouveaux titres font partie de toute mon histoire. 

Comment décrirais-tu ton univers ?

Très introspectif, nostalgique, paradoxal car on peut y passer du rire aux larmes, thérapeutique.         

De quoi parles-tu sur « Où Que Tu Sois » ?

Ce titre raconte beaucoup de choses ; mon enfance d’une certaine manière car je me suis beaucoup cherchée quand j’étais plus jeune, j’ai beaucoup été critiquée et je ne me suis pas toujours sentie à ma place par rapport à ma personnalité, mes choix, mon style. Quand j’ai écrit « Où Que Tu Sois » en 2019, j’avais à cœur de dire que l’on peut accomplir de belles choses peu importe d’où l’on vient quand on garde confiance en soi. Au travers de cette chanson, j’avais aussi envie de dire que l’on n’a pas forcément besoin de compter sur quelqu’un pour réussir à faire quelque chose. Je pense que les vraies pépites viennent toujours de soi.

Pourquoi as-tu choisi de dévoiler une version acoustique plusieurs mois après ?

Je voulais que l’on se concentre encore davantage sur le texte mais aussi présenter le noyau de la chanson ; comment elle a été faite. Je sais que les gens qui me suivent apprécient quand je fais des piano-voix et c’était donc aussi un cadeau pour leur dire merci  car nous avons atteint le million de vues avec « Où Que Tu Sois ».

Ce titre a-t-il ouvert encore plus le dialogue au sein de ta communauté de fans notamment auprès de ceux qui auraient pu vivre ce que tu évoques dans ta chanson ?

Totalement et de plus en plus. Plus ce titre est connu et plus je reçois de messages de personnes qui me disent que ce morceau les aide à s’accepter et à avoir confiance. Quand je fais de la musique, c’est pour partager une histoire, une émotion, un mood et je suis touchée que les gens le reçoivent vraiment comme ça. Aider les gens à travers ma musique est la meilleure satisfaction que je puisse avoir.

Peux-tu nous en dire plus sur le #ONENPARLE ?

Lors du premier confinement, j’ai crée le #ONENPARLE. J’avais envie d’être encore plus proche de mon public. Comme lorsque j’écris des chansons, je pars toujours d’un sentiment, d’un ressenti ou d’un vécu, j’ai eu envie que l’on ait un vécu commun et qu’on le partage sur les réseaux ; c’est pourquoi, j’ai demandé à ma communauté de me proposer des thèmes de chansons. Ça a été un challenge pour moi car on m’a proposé des thèmes que je n’aurais jamais envisager d’aborder. Je pense que les gens aiment la sincérité et ça a été une mise à nu ; c’est un gros travail comme lorsque l’on est face à son psy et que l’on balance tout ce que l’on ressent. Ça a emmené à de belles choses. Deux titres sont sortis sur toutes les plateformes.

Prendre confiance en soi, avancer, rester soi-même sont-ils les messages que tu voudrais véhiculer avec ta musique ?

Effectivement, en grande partie. Si « Où Que Tu Sois » est mon premier gros single, ce n’est pas pour rien. Avoir confiance en moi représente une grande partie de ma vie et c’est toujours un combat d’autant plus dans le monde de la musique, ça fait totalement partie de mon histoire et c’est important pour moi que ce message-là passe. Il y a d’autres déclinaisons comme le fait de raconter ses drames ; ça fait partie d’une thérapie.

Que retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Édith Piaf, Charles Aznavour, Barbara, Post Malone, Dua Lipa, The Weekend, Michael Jackson, la musique de La Réunion…

Quels sont tes prochains projets ?

En ce moment, je fais pas mal de plateaux, c’est très très cool. Durant cet été, je vais faire d’autres On En Parle et mon prochain single sortira à la rentrée. J’espère dévoiler mon premier album à la fin de l’année.