Rencontre avec Walter Astral afin d’en apprendre plus sur leur premier EP à paraître cette année !

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Tristan : Officiellement, nous nous sommes rencontrés il y a dix ans. Tino était le copain de ma meilleure amie. Nous avons fait un voyage à Berlin durant lequel il est venu rejoindre sa chérie par surprise en mood maxi lover.

Tino : Nous n’avions pas 18 ans. Nous avons fait connaissance en dansant dans des clubs. 

Comment est née l’idée de ce projet commun ?

Tristan : Nous avons commencé à faire du son ensemble pendant les confinements, l'idée de faire un projet commun n'était pas encore présente mais nous avons fait écouter le morceau « Le Feu » à Luke Anger qui est devenu notre label manager et qui voulait à la base me signer avec mon projet solo Zaspero.  Comme Luke a vraiment apprécié ce morceau et que je ne me voyais pas le sortir tout seul, il m’a soumis l’idée de monter un groupe avec Tino. Je l’ai appelé et il était grave chaud pour ça. Ça se serait fait, c’est sûr, mais c’est allé plus vite grâce à Luke.

Pourquoi l'avoir baptisé Walter Astral ?

Tino : Nous avons plein de réponses à cette question ; ça dépend du média (rires). On te donne la fun ?

Tristan : Un matin alors que nous prenions notre petit déj, j’ai raconté à Tino un rêve que je venais de faire. Nous étions en train de vivre cette même situation quand un immense vortex s’est crée dans le bol de céréales et un bateau en est sorti. Tino avait fait le même rêve et il a continué en disant qu’un capitaine qui voyageait entre les dimensions et les trous de ver parallèles était sorti du bateau et qu’il s’appelait Walter Astral.

Tino : Il nous a dit de monter un groupe et de faire de la musique.

Comment décririez-vous votre univers ?

Tino : Très nature, végétal et synthétique à la fois… 

Tristan : …dansant, chamanique, druidique, étonnant car nous touchons à des choses que nous n’aurions pas fait tout seul chacun de notre côté. Par exemple, je me retrouve à faire de la Pop, j’ai toujours eu envie d’en faire mais je n’avais jamais osé et j’ai sauté le pas grâce à Tino qui lui se retrouve à faire de la musique en français et beaucoup plus tribale dans le sens de la transe. C’est très éloigné de ses autres projets. 

Comment avez-vous pensé les chansons de votre premier disque à paraître dans quelques mois ?

Tino : Nous avons pensé ces chansons à la campagne dans un mood très éloigné de notre vie habituelle.

Tristan : Effectivement, ce projet est né dans un état qui n’est pas le nôtre habituellement car nous sommes de vrais parisiens et là, nous avons crée ce disque dans un endroit très calme dans la nature et pourtant, avec une envie hyper forte d’énergie.

Tino : Nous étions reculés du monde civilisé. Nous étions dans une petite baraque avec un cheval à côté, des chats et des petites poules.  

Pouvez-vous nous en dire sur le concept de votre premier EP ?

Tino : Tristan a eu cette idée des éléments et j’ai trouvé ça formidable.

Tristan : Nous avons commencé avec « Le Feu » et nous aimions bien l’idée que les éléments englobent énormément de choses. Nous avions à cœur de représenter quelque chose de très nature et de rester connectés à l’aspect druidique du projet. Ensuite, nous avons voulu mettre quelque chose de beaucoup plus humain dans nos textes même si ce n’est pas évident à la première écoute. Le concept de l’EP a découlé de ce premier morceau qui est né car nous passions toutes nos soirées à côté d’un poêle. Même si c’était très basique, faire le feu était un moment hyper important. J’étais le maître du feu grâce aux enseignements de mon père.

Tino : Moi, j’étais la petite fée réchauffée à côté (rires) mais je l’aidais aussi à ramener les buches.

Quels seraient les thèmes abordés derrière ces quatre éléments ?

Tino : De ces éléments découlent de situations clairement humaines. Nous parlons de situations métaphysiques de l’homme au milieu de cet environnement.

Tristan : Le feu représente l’amour, l’eau représente la naissance, la terre représente la mort et l’air représente la création.

Tino : C’est entre les lignes mais quand on écoute les chansons plusieurs fois, c’est assez lisible quand même. 

Quel serait l’élément qui caractériserait le mieux chacun de vous ?

Tino : Ce serait la terre mais pas seulement parce que j’ai été beaucoup à l’instigation de ce morceau. Je suis Taureau et c’est un signe de terre.

Tristan : Je pense que je me sentirais à l’aise dans l’air ; le fait que ça file et que ça n’ait pas d’attaches, ça me plait. Et pourtant, je suis très signe de feu ; Bélier ascendant Scorpion.

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?

Tino : Nous n’avons plus de recul, nous passons notre vie ensemble !

Tristan : Il est incroyablement facile à vivre.

Tino : J’allais dire la même chose !

Tristan : Je crois que c'est aussi pour cela que le groupe est né aussi simplement et de manière très fluide. Nous avons passé nos confinements ensemble sans se connaître dans l’intime même si nous nous connaissions depuis dix ans et il n’y a jamais eu de tensions. La base est hyper saine.

Tino : D’un point de vue musical, Tristan est ultra créatif.

Tristan : Tino a une oreille mélodique vraiment géniale.

Qui retrouve-t-on dans votre culture musicale ?

Tristan & Tino : Connan Mockasin, Manu Chao, Angelo Badalamenti, Justice, Daft Punk, Mr Oizo…

Tristan : Mathieu Boogaerts ; sa musique me rend joyeux. 

Tino : King Crimson, David Bowie.

Aimeriez-vous pousser encore plus le curseur de l’Electro avec un EP de remixes ?

Tino : Waouh, je n’y avais même pas pensé mais why not. 

Tristan : Je ne serai pas du tout contre…

Tino : …si l’opportunité se présente ; oui ; mais c’est déjà bien Dance, les BPM sont bien quand même bien élevés. 

Tristan : Ça pourrait être encore plus Housifié. Je pense qu’il y aurait moyen de remixer facilement ces morceaux.

Tino : Gaspard Augé, si tu lis cette interview !

Tristan : Toute l’équipe de D.KO Recors ; Mad Rey, Mézigue…

Quels sont vos prochains projets avec Walter Astral mais aussi en parallèle ?

Tino : L’EP devrait sortir en septembre. 

Tristan : Nous avons l’intention de présenter deux autres clips ; l’un en animation et l’autre en prises réelles.

Tino : Nous avons beaucoup de dates cet été ; vous aurez l’occasion de nous voir sur scène.

Tristan : Nous avons déjà composé pas mal de morceaux pour sûrement un prochain EP. Nous préparons le terrain…

Tino : En parallèle à Walter Astral, je vais sortir un album qui parlera d’amour avec Polycool en 2023 ; des singles arriveront bientôt.

Tristan : Pour ma part, je compte continuer mon projet solo Zaspero quand j’aurais un peu plus de temps. J’ai l’intention de partager tous les morceaux qui existent déjà sur Bandcamp sous la forme de plusieurs micro EPS afin que les gens puissent les écouter.