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Rencontre avec Antony Trice à l’Apollo Théâtre à l’occasion de la parution de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Delfilm

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Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai 25 ans, je viens de Suisse, je suis auteur, compositeur et interprète. Je joue de la guitare et j’ai commencé le piano en autodidacte il y a deux ans.

Participer à The Voice a-t-elle été une évidence pour toi ?

Oui, ça a été une évidence quand on m’a posé la question ; je ne pouvais pas rater une occasion pareille car c’est un énorme tremplin ; mais à l’origine, ce n’était pas une évidence car je n’y avais pas pensé de moi-même. Je ne sais pas si j’aurais eu l’audace de m’inscrire à The Voice.

Cette émission n’a-t-elle été qu’une étape pour toi ou t’a-t-elle vraiment conforté dans tes choix artistiques ?

Très bonne question ! Disons que c’est The Voice qui m’a conforté dans mon idée de vouloir être chanteur et cela m’a poussé à tout abandonner pour essayer car actuellement, je ne fais que de la musique. En revanche, au niveau de la direction artistique, je ne pense pas que ce soit The Voice qui m’a orienté là-dedans car durant l’émission, j’ai interprété des chansons qui ne m’appartenaient pas et elles n’étaient pas forcément dans le registre de mon album. Je n’ai pas chanté de chansons d’amour dans The Voice alors que mon album est en principalement composé. Je n’ai pas non plus interprété de chansons à tendance Hip Hop alors que certaines de mon album le sont. Le public m’a connu avec ces chansons durant The Voice et cela m’a permis de lui montrer maintenant ce que je fais moi.

(c) Delfilm

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Ton premier album s’intitule « Dans Ma Tête », ce titre laisse présager d’un disque intime voire autobiographique est-ce le cas ?

Absolument ! Je pense que c’est une autobiographie en direct. Le fil rouge de ce disque, ce sont les textes qui ont été gardés dans l’ordre chronologique de ce j’ai vécu durant une année entre The Voice et mon histoire d’amour. 

Quels thèmes abordes-tu sur ce premier pas discographique ?

J’expose les sentiments que j’ai éprouvés durant cette période et ils sont livrés de manière très brute dans cet album. Je raconte l’histoire d’un gamin qui veut vivre de la musique et qui veut conquérir une femme. On suit mon évolution à l’approche de cette fille qui au début ne veut pas de moi mais qui devient hésitante au fur et à mesure et qui craque finalement donc tant mieux pour moi. Entremêlé à cela, comme c’était durant la période de The Voice, j’aborde tous les choix artistiques et de vie que j’ai eu à faire.

Comment as-tu voulu ce disque d’un point de vue musical ?

Je voulais que les musiques collent aux textes. Au niveau de la production, cet album n’est pas unidirectionnel car j’ai des instrus qui sont très Rap et aussi des piano-voix. Je voulais que la musique fasse sens avec les paroles et non que je sois catalogué dans un style. Pour citer des exemples, dans « La Souffrance », je parle des guerres, des batailles et de la haine dans le monde, j’ai eu envie d’avoir des instrus Trap afin de représenter ces bombes alors que dans « Je N’Attendais Que Toi » qui est une chanson d’amour, j’avais envie d’un simple piano-voix pour être mis à nu car j’y livre ce que j’avais au fond de moi.

(c) Delfilm

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Comment décrirais-tu l’univers de cet album ?

Sincère, intrusif car je me livre complètement à cœur ouvert et romantique.

Il n’y a pas de duo sur ton premier album, était-ce intentionnel pour te livrer totalement toi au public sans qu’il n’y ait d’autres participants ?

Tu as tout compris. Effectivement, il n’y a pas de collaborations car pour mon premier album sur lequel je me livre entièrement, j’avais envie de donner égoïstement tout ce que j’avais sur le moment et de le faire seul. Sur scène, je me produis seul avec ma guitare et mon looper afin d’avoir également le maximum d’authenticité possible. En revanche, j’espère pouvoir faire des collaborations à l’avenir, peut-être qu’elles viendront à moi…

Tu as participé à un titre de Sophie de Quay l’année dernière, ce duo Suisse chante aussi bien en français qu’en anglais ; pourrais-tu également t’exprimer dans ces deux langues à l’avenir ?

Pour parler, oui mais je n’ai pas envie de chanter en anglais même si je l’ai fait dans The Voice. Je suis auteur et compositeur, j’ai envie d’écrire ce que j’ai sur le cœur d’une manière simple afin que cela puisse parler à une personne lambda. En anglais, j’aurai plus de difficultés à exprimer sincèrement mes pensées et je n’aurai pas envie de faire traduire mes textes par quelqu’un d’autre car on y perd en authenticité. De base, j’ai envie de convaincre les gens qui parlent la même langue que moi.

(c) Delfilm

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Qui retrouve-t-on dans tes inspirations musicales ?

Beaucoup d’artistes très divers ! Ed Sheeran dont je suis un grand fan, je pense que cela se reconnaît dans certaines chansons de l’album. J’écoute énormément Nekfeu, j’aime sa manière d’écrire, elle est très terre à terre mais recherchée ; tout le monde peut comprendre ses textes mais il va chercher très loin et c’est ce que j’aime chez cet artiste. J’écoute beaucoup de Rap en fait, c’est assez drôle car je fais de la Pop ou même de la variété mais j’essaie d’allier des paroles Rap à cette variété.

Le grand public t’a découvert en pleine période de pandémie…as-tu pu aller quand même à sa rencontre depuis ?

J’ai pu faire quelques showcases durant les mois où nous avons eu tout d’un coup une ouverture entre des confinements mais je n’ai pas pu faire de réels concerts comme celui à l’Apollo Théâtre. Par contre, j’ai eu la grande chance d’être invité à l’Arena de Genève le 17 octobre par Christophe Maé avec qui j’avais gardé contact. Ça a été ma première rencontre avec son public mais avec le mien aussi car quand j’ai débarqué par surprise sur scène, j’ai senti que les gens m’avaient reconnu et qu’ils étaient contents de me voir. Ça m’a fait un bien fou.

Que voudrais-tu développer artistiquement sur le long terme ? Qu’aimerais-tu véhiculer par le biais de ta musique et transmettre au public ?

Même si je pense qu’ils l’ont déjà compris ; j’aimerais que les gens comprennent que je ne suis pas un menteur car il y a quand même beaucoup d’hypocrites dans le monde de la musique. Je suis un artiste authentique qui a commencé la musique pour se faire du bien à la base. J’ai fait ce premier album pour exprimer ce que je ressentais mais ces histoires-là, tout le monde peut les vivre. Ca m’a aidé à aller mieux et j’aimerais que ça aide les gens à aller mieux également. Je suis dans une optique de partage. Quand je suis sur scène, j’aime interagir avec le public afin de rester dans une bulle.

https://www.facebook.com/antonytrice
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