Retrouvailles avec Julien Voulzy au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie d’« Alpha » !

Comment te sens-tu maintenant qu’ « Alpha » est enfin disponible ?

Très heureux. Je me sens très bien. Je sais qu’« Alpha » est sorti le vendredi 24 septembre mais à part cela, je ne me rends même pas compte. Nous travaillons tous les jours, nous préparons les concerts… J’attends la suite !

Quels sont les premiers retours sur ce disque ?

Mes très proches qui connaissaient déjà les chansons sont très contents tout comme 3^ème Bureau et Wagram. Nous sommes déjà en train de nous projeter sur les prochains singles et je leur propose même de nouvelles choses pour l’avenir. Comme je ne vais jamais voir ce qui se passe sur les réseaux sociaux, on me montre les retours du public et ils sont tous bons ; à l’exception d’un seul, la personne ayant dit que ça ne lui faisait ni chaud ni froid sinon ce n’est que du positif. Même mes amis ne sont pas bienveillants au point de jouer les hypocrites ou de mentir ; bien au contraire ; ils sont honnêtes avec moi et ils savent me dire quand ça ne leur plait pas et ça n’a pas été le cas pour ce disque. Il semble que les gens ont compris le message très simple de ce disque et cela se traduit par une vague d’amour très solaire.

Quels sont les grands thèmes abordés sur cet album ?

Le thème principal de cet album est l’amour ; bien évidemment. Je parle de femmes sur « Alpha » ; de filles mais aussi de ma maman ; j’aborde l’amour sous toutes ses formes. Même si je me suis inspiré et nourri de tout ce qui s’est passé de bien et de difficile dans ma vie, c’est un album très positif.

Comment qualifierais-tu l’histoire d’amour d’Alpha et d’Omega ?

C’est un peu un Roméo et Juliette ; c’est un amour qui semble impossible mais ils y vont contre vents et marées. Nous sommes beaucoup à vivre des histoires d’amour un peu improbables à cause de la religion, des parents, de la couleur de peau mais au final, quand on aime, on en a plus rien à faire, on a tous ce même combat, on gagne cette bataille et on peut s’en rendre compte autour de soi dans la rue. Cette histoire entre Alpha et Omega, c’est de l’amour et de la rébellion. Cet amour pur et improbable va au-delà des convenances.

Comment décrirais-tu l’univers d’« Alpha » ?

Onirique et poétique. « Alpha », c’est ma vie mais sous couverture d’étoiles. Au lieu de présenter quelque chose de très premier degré, c’est entouré de poésie, un peu comme au théâtre. 

L’un de tes nouveaux titres s’intitule « Seul Sur Ma Planète », qu’est-ce qui te manquerait le plus si tu devais te retrouver dans ce cas de figure ?

Les autres, des animaux, l’amour ! Je pourrais dire également la musique et un petit réchaud pour faire de la bonne cuisine car j’aime le bon vin et cuisiner ; je suis très épicurien. S’il n’y a que des palmiers, ça ressemblerait à Koh-Lanta (rires).

Tu présentes dix chansons sur « Alpha », cet album a été un projet de longue haleine…Je suppose que d’autres titres ont été enregistrés…Que vont-ils devenir ?

Pour moi, « Alpha » est un triptyque ; il y aura donc une suite et une suite à la suite. A l’origine, je pensais qu’il y aurait 13 titres sur l’album mais Matthieu a préféré en retirer trois pour que ce disque soit plus efficace et plus claire. Ces morceaux faisaient partie intégrante de l’histoire mais ils étaient plus Indé. Des titres comme « Betty », « Shy » et « Disco Baby Doll » que j’ai écrit récemment en pensant à Véronique Sanson qui compte beaucoup pour moi existent mais ils ne sont pas présents sur ce disque mais ils le seront peut-être sur une réédition…

Quand tu as commencé à imaginer ce projet avec Matthieu Chedid, avais-tu dans un coin de ta tête « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry ?

Je me rappelle que c’est Matthieu qui m’avait dit qu’il y avait à la fois du « Petit Prince » et du « Roméo et Juliette » dans cette histoire d’Alpha. « Le Petit Prince » a été l’un des premiers bouquins que j’ai lus ; j’ai toujours été un rêveur et pour m’évader de ma « solitude », j’inventais des mondes avec mon frère Nicolas. Matthieu m’a aussi fait remarquer qu’Alpha était mon monde intérieur et qu’Alpha du Centaure qui est le système stellaire et planétaire le plus proche du système solaire me correspondait parfaitement tout comme « Le Petit Prince ».

Alpha possède un côté « super-héros », quel était celui de ton enfance ?

Même encore aujourd’hui à 48 ans, j’adore Spiderman. Il est humain et en même temps, il peut sauver les gens, trouver des trucs incroyables, aller partout en envoyant ses fils…J’ai été fan de plein de super-héros mais Spiderman est celui qui est toujours là. Plus jeune, j’aimais bien Zorro également.

Que retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Il te faudrait deux pages ! La première fois où j’ai eu un choc en regardant la télé, ça a été en découvrant « Avec Le Temps » de Léo Ferré et cela m’a permis de faire la corrélation avec ce que ma grand-mère me disait chaque année quand j’allais aux Antilles. Mon second choc a été Alain Souchon avec sa chanson « Jamais Content ». En ce qui concerne la chanson Française : Véronique Sanson, Serge Gainsbourg qui tournait en boucle à la maison, Alain Bashung, Jacques Higelin, France Gall, Michel Berger, Louis Chedid, Claude François que ma mère aimait beaucoup, Maxime Le Forestier, Francis Cabrel…La musique classique, la musique Brésilienne, la musique Antillaise, la Pop, la musique Américaine qui faisait danser…ABBA, Stevie Wonder, Prince, Michael Jackson…Avec Pierre Souchon, nous avons beaucoup écouté Sting, Peter Gabriel, Phil Collins, Genesis…

Quels sont tes prochains projets ?

La release party d’« Alpha » se déroulera le 12 octobre aux Étoiles et je serai en concert le 06 décembre au Café de la Danse. Un troisième titre sera extrait de l’album prochainement et il sera mis en images.  A coté de cela, j’ai des projets télévisuels. J’ai envie de faire des émissions de noël ; c’est dans un coin de ma tête, j’ai à cœur de proposer des émissions comme celles qui me faisaient rêver quand j’étais enfant. J’attends le bon moment. Je vais certainement faire quelque chose avec les créatures extraordinaires de Madame Arthur. J’ai envie de rêver moi-même et de faire rêver les gens.