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Rencontre avec J.Frey à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Stéphane Neville

(c) Stéphane Neville

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai 49 ans et je suis chanteur avant tout ; je joue un peu de guitare et de clavier, je compose surtout les mélodies et j’ai écrit certains des textes ; parfois en co-écriture ; de mon premier EP. Je viens vraiment de l’impro, j’ai fait mes armes aux Frigos, je dirais que j’ai quand même un peu d’expérience dans la musique même si dans ce style-là, c’est assez récent. Pour terminer cette présentation, je dirais que l’émotion est vraiment ce qui m’intéresse dans mon métier de chanteur ; celle que j’envoie et celle que je reçois ; et j’aimerais que ce soit ce qui me définisse.

Qu’as-tu fait musicalement parlant avant « Immersion » ?

J’ai fait des milliards de choses avant cet EP ! J’ai notamment enregistré un mini album de chansons en Français quand j’avais 20 ans, j’ai également sorti un maxi House qui avait été fait avec le DJ Claude Monet il y a quelques années et j’ai incarné le premier Prince de Vérone dans « Roméo et Juliette, de la Haine à l’Amour » ;  j’y ai joué également le curé et depuis 20 ans, nous avons fait pas mal de tournées notamment en Asie.

Quelle a été l’impulsion pour sortir cet EP ?

Il y a eu l’impulsion artistique ; l’envie ; mais concrètement,  je dirais que cet EP existe grâce à mon ami et producteur Stéphane Neville et Artpills Records.

(c) Stéphane Neville

(c) Stéphane Neville

Comment décrirais-tu musicalement parlant ce premier EP ?

Je décrirais cet EP comme un disque Electro-Pop au sens large du terme car sur « Immersion », on retrouve des couleurs Funk, Rock et même Dark par moments. Même si j’aime l’éclectisme dans la musique ; ça peut aller de la Soul à la chanson Française en passant par le Ragga/Reggae et le Jazz ; il y a un fil conducteur sur ce disque afin qu’il soit cohérent.

Quels thèmes abordes-tu sur ce disque ?

Forcément, l’amour mais nous avons essayé de trouver des biais un peu originaux pour aborder ce thème universel ; « She’s Gone » parle notamment de la confusion des sentiments. Cet EP parle de la vie de tous les jours et également d’espoir car mon envie était de véhiculer un message positif à travers mes chansons.

Était-ce une évidence pour toi de t’exprimer en anglais ?

De chanter en anglais, oui car je l’ai toujours fait et j’adore ça même si j’adore le faire en français aussi mais pour moi, ce n’est pas la même chose ; ce n’est pas la même approche. Phonétiquement, l’anglais a un côté évident tout de suite.

(c) Stéphane Neville

(c) Stéphane Neville

Comment qualifierais-tu ton univers ?

Humain car c'est ce qui prime pour moi dans mes textes et dans les chansons que je chante. C’est vraiment l’humanité au sens large du terme qui m’intéresse ; les sentiments, les sensations, les humeurs. Pour moi, chaque chanson est un univers ; c’est un bout de vie. 

La suite de cet EP plus que prometteur est-elle déjà écrite ?

En partie ; nous sommes déjà en train de travailler de nouveaux titres et il y aura un petit changement car ces prochaines chansons seront en français. Pour l’instant, rien n’est encore fixé en ce qui concerne le format de ce prochain projet.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

On retrouve beaucoup de monde car j’aime beaucoup de choses. J’aime les chanteurs à texte comme Jacques Brel, Jean Ferrat, Léo Ferré, Barbara, Georges Brassens, Alain Bashung en ce concerne le français. Sinon, j’aime la culture Soul et des artistes tels qu’Otis Redding, James Brown, Ray Charles… Actuellement, je suis très fan de Gregory Porter. J’aime également des groupes Rock tels que Dire Straits, U2…J’aime vraiment la Pop Music au sens large.

(c) Stéphane Neville

(c) Stéphane Neville

D’un point de vue vocal, tu as une empreinte à la Rag’n’Bone Man, t’a-t-on déjà souvent comparé à lui ces dernières années ?

C’est simple ; pour l’anglais, on me compare tout le temps à Rag’n’Bone Man et pour le français, souvent, c’est à Garou. Les gens ont ces références-là et je ne le prends pas mal du tout car ce sont deux artistes qui ont des voix magnifiques mais personnellement, je trouve que je suis quand même ailleurs. Je peux avoir la voix cassée et je comprends pourquoi on me compare à eux ; à la limite, ça me flatte et j’assume.

Maintenant qu’ « Immersion » est disponible depuis quelques semaines, quelles vont être les prochaines étapes pour toi ?

Comme nous sortons du COVID, c’est un peu compliqué pour le live mais je meurs d’envie de monter sur scène avec mes projets. Pour le moment, je suis focalisé avec l’équipe sur les compositions en français. J’aimerais pouvoir leur proposer de nouveaux textes et de nouvelles mélodies dans le courant de l’été. A la rentrée, il y aura un nouveau single inédit qui sera accompagné d’un clip.

Comptes-tu proposer des live sessions sur tes réseaux durant l’été ?

Why not d’autant que j’ai fait beaucoup de covers durant les confinements. Je m’embêtais tellement que j’ai mis à profit ce temps-là pour travailler des chansons d’artistes que j’adore. J’ai partagé notamment deux duos ; j’ai repris « Georgia On Mind » mon ami Arié Itah et « Summertime » avec Moniek Boersma une amie rencontrée sur « Roméo et Juliette » qui a une voix incroyable.

Rencontre avec J.Frey à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier EP !
https://www.facebook.com/jfreymusic
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