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Rencontre avec Corps Météore à l’occasion de la parution de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Poppy Moukoukenoff

(c) Poppy Moukoukenoff

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Grégoire et mon nom d’artiste est Corps Météore. J’ai 33 ans et je suis originaire de la région parisienne. J’ai différentes casquettes dans ce projet musical que j’ai commencé tout seul dans mon home studio ; je suis auteur, compositeur, interprète, arrangeur et producteur. Pour mon premier EP qui a été enregistré aux Studios Midilive à Villetaneuse, je me suis même essayé à la réalisation après en avoir discuté avec Alex avec qui je collabore sur ce projet.

Pourquoi Corps Météore ?

« Corps Météore » est le titre de la première chanson que j’ai commencé à composer pour ce projet en 2015 après avoir quitté mon travail pour me consacrer à la musique. Les paroles de cette chanson parlent de création et de mélancolie et je trouvais que ça résonnait bien avec ma personnalité. J’aime bien la sonorité et le côté poétique de ce nom qui possède une rime intérieure et avait quelque chose d’original. Par ailleurs, j’aime les images que projette ce nom dans lequel il y a de la profondeur mais également de la lumière et c’est ce que j’essaie de faire dans ma musique.

Qu’as-tu fait musicalement parlant avant la parution de ton premier EP ?

J’ai commencé à faire de la musique quand j’étais enfant mais un peu en dilettante ; j’ai fait de la trompette, pris des cours de piano, fait une école de musique mais pas le conservatoire. Il y avait un piano à la maison et sans avoir des professionnels de la musique dans ma famille, il y a toujours eu des mélomanes et des gens qui pratiquent la musique chez nous. J’ai baigné là-dedans dès mon plus jeune âge. Vers l’âge de 15/16 ans, j’ai commencé à écouter du rock et de la pop anglo-saxonne ; des groupes comme Radiohead et Muse ; et c’est là que j’ai eu le déclic pour apprendre la guitare et le piano plus sérieusement. J’ai monté un groupe avec des copains du lycée et nous avons joué ensemble durant 10 ans en parallèle à nos études mais maintenant, je suis le seul qui soit resté dans la musique. En 2014, j’ai quitté mon boulot et j’ai décidé de faire un projet solo porté par de nouvelles compositions.

(c) Poppy Moukoukenoff

(c) Poppy Moukoukenoff

« Danser » a-t-il été un choix évident de premier single ?

Oui, assez. Je fais plein d’ébauches et de sélections sur mon ordinateur mais quand j’ai fait écouter « Danser » à Alex, nous avons eu envie tous les deux de mettre ce titre en avant. « Danser » est un morceau radiophonique dans le bon sens du terme car ce n’est pas un titre formaté. Nous nous sommes dit que les auditeurs qui accrocheront à cette chanson auront envie de découvrir les autres.

Peux-tu nous parler de ton premier clip ?

C’est en cherchant la personne qui allait réaliser ce clip que je me suis souvenu d’une photographe qui avait fait une photo de moi qui m’avait beaucoup plu quand j’avais été sélectionné pour le Grand Zebrock en 2017. J’ai recontacté Poppy Moukoukenoff car si je sais faire plein de choses sur le plan musical, en ce qui concerne le visuel, j’ai besoin d’être entouré de personnes de confiance. Pauline a accepté et elle est venue avec cette idée de brûler des souvenirs ; une idée très simple que j’aime beaucoup et qui colle bien à la chanson. Ce clip s’est fait de façon hyper fluide. Nous avons tourné ce clip la nuit sous un pont d’autoroute très graphique dans Le Loiret. Ça a été une première pour moi ; j’ai eu un peu de pression avant le tournage ; mais je suis fier du résultat.

Finalement, « Danser » est-elle une chanson de rupture ou de séduction ?

C’est une bonne question…J’ai essayé de faire quelque chose d’universel qui parle à tout le monde. Ce titre parle de rupture ; effectivement ; et de quelqu’un qui n’arrive pas trop à décrocher comme on peut s’en rendre compte dans le dernier couplet. Il y a donc également une part de séduction. De toutes mes chansons, « Danser » est celle qui est la moins autobiographique même si nous avons tous vécu des ruptures, il y a un part fantasmée dans cette chanson. « Danser » est un entre-deux.

(c) Poppy Moukoukenoff

(c) Poppy Moukoukenoff

De quoi parles-tu sur ton premier EP ?

Je parle beaucoup d’amour et un peu d’autres choses notamment de l’envie de partir de manière très universelle, de l’angoisse de perdre le contact avec son/ses enfant(s), de moi avec autodérision et de mon rapport à la musique…Il y a plusieurs lectures dans mes textes afin que les gens puissent se les approprier en mettant leurs propres histoires dessus.

Comment le décrirais-tu d’un point de vue musical ?

C’est de la pop de pianiste chantée en français. Quand je dois citer des références, je parle de Michel Berger pour les mélodies et de Peter Gabriel qui est mon idole notamment pour l’instrumentation car j’ai choisi des synthés qui sont très années 80. Sur cet EP à l’éclectisme revendiqué, je voulais un mélange entre l’organique et le synthétique. Par ailleurs, vocalement, je voulais quelque chose qui soit proche de l’auditeur.

Que retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

J’aime beaucoup la musique anglo-saxonne des années 70 et 80 ; des groupes tels que Genesis, Yes, Steely Dan mais aussi Donald Fagen ; le rock progressif de cette époque-là, le classique- particulièrement Debussy -, le jazz, la variété française mais c’est venu plus tard dans ma culture musicale…J’aime la musique bien produite. Plus récemment, je pourrais te citer Juliette Armanet et Clara Luciani.

(c) Poppy Moukoukenoff

(c) Poppy Moukoukenoff

Doux rêveur et romantique sont-ils deux termes qui résumeraient plutôt bien ton univers ?

Romantique, cela me semble assez évident car pour moi, l’amour a de l’importance et cela se ressent dans ce que je chante. Doux rêveur ; pourquoi pas, car je rêve en musique.

Ton EP est-il la première partie d’une « histoire » ? L’album est-il dans les tuyaux ?

Cela fait cinq ans que j’ai commencé ce projet et depuis, je compose des morceaux en continu. Sur mon ordinateur, il y a de quoi faire un album voire plus. Ce n’est pas la quantité musicale qui est le frein à la sortie d’un album mais ce sont plus de bêtes questions de promotion et de production. En tout cas, je suis prêt et je fais tout pour proposer prochainement un premier album.

https://www.facebook.com/corpsmeteore
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