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LIGHTeR vient de sortir « Le Cœur Eléphant » et vous présente son univers !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Labibledumauvaisgout

(c) Labibledumauvaisgout

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Matthieu et je fais de la musique électronique teintée de Pop. J’évolue dans la musique depuis une dizaine d’années, j’ai eu divers projets et depuis un peu plus d’un an, je me consacre à mon projet LIGHTeR avec lequel je propose un mélange de musique électronique, de Pop et d’une écriture sensible à laquelle j’accorde beaucoup d’importance. Je suis compositeur, interprète, guitariste de formation et même si je touche un peu à tous les instruments, je suis principalement entouré de machines dans mon studio.

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours artistique avant LIGHTeR ?

Je suis né à Toulouse mais j’ai vécu par la suite une dizaine d’années sur Paris et c’est à ce moment-là que j’ai pu un peu plus me familiariser avec le métier de la musique. J’ai signé avec l’éditeur Marc Lumbroso qui a découvert entre autres des artistes aussi variés que Jean-Jacques Goldman et Christine And The Queens et j’ai beaucoup appris à ses côtés. À la suite de ces dix années de musique et de vie parisienne, je suis descendu dans Les Landes où j’avais passé tous mes étés durant mon enfance. C’est un lieu idéal pour créer et Paris n’est qu’à 3h de TGV.

Comment est né LIGHTeR ?

J’ai monté ce projet avec François Welgryn qui m’aide à avoir un œil extérieur en tant que créateur, et les titres s’écrivent dans un partage de sensations et de savoir-faire qui se complètent. En ce qui concerne le nom de mon projet, je l’ai trouvé en travaillant en studio sur des sons de briquet. La traduction de briquet en anglais étant lighter, cela faisait un clin d’œil à mon nom de famille et j’appréciais également le côté lumineux du terme light. Comme une recherche de lumière pour éclairer ma part d’ombre… Même si nous avons construit à deux l’univers de LIGHTeR, nous avons été rejoints par Lionnel Buzac qui est un réalisateur pour lequel j’ai beaucoup d’admiration et qui a travaillé notamment avec Charlie Winston, Elephanz ou encore Nakhane.

(c) Labibledumauvaisgout

(c) Labibledumauvaisgout

Comment définirais-tu l’univers de LIGHTeR ?

Pour définir LIGHTeR, je parlerais du mélange de deux états, celui d’une énergie et d’une émotion. J’ai créé cette rencontre pour en faire mon univers qui s’appelle l’Electro mélancolie et qui représente ma musique. Dans mon projet musical, je suis entouré de machines qui en sont devenues la pièce maitresse.

Il y a 4 ans, tu présentais « Les Habits Noirs », pourquoi as-tu pris « autant de temps » pour revenir avec un premier EP ?

« Les Habits Noirs » fait partie de ces projets qui ont un peu été avortés et je dirais que ce titre est un peu la pré-naissance de LIGHTeR. Pour ce projet, j’avais travaillé avec Alana Filippi qui est une auteure dont j’avais beaucoup apprécié le travail et la variété des textes qui pouvaient être à la fois Rock pour Daran, plus Pop pour Calogero ou plus variété pour Jenifer. J’avais très envie de collaborer avec Alana sans trop savoir vers quoi me diriger et c’est grâce à elle que j’ai vraiment renoué avec la musique de mon enfance à savoir la musique électronique. Le mélange était là mais peut être encore pas assez clair et ouvert. Ces dernières années, il y a eu beaucoup de recherche en studio et c’est ce qui m’a amené à rencontrer François Welgryn pour aboutir ce projet et lui trouver mieux sa force.

De quoi vas-tu parler sur « Electro Mélancolie » ?

Sur ce premier EP, il y aura plusieurs thématiques que je voulais profondes mais également légères afin qu’elles puissent être comprises de plein de manières différentes comme par exemple sur « Juste Avant Les Vagues ». « Electro Mélancolie » mélange donc les émotions sensibles d’une certaine mélancolie propre je trouve à notre époque et l’énergie issue de la musique électronique. A travers cette chanson, nous avons réuni ces deux concepts et elle sera la chanson « locomotive » de cet EP à paraitre. « Les Landes » parlera de l’endroit où je vis et qui a fait de moi la personne que je suis. « Il Y Avait L’Orage » parlera des menaces qui tournent autour de nous, est-ce la fin d’un monde ou la fin d’un couple, chacun aura sa propre lecture. « Matrix » abordera notre réalité technologique dans laquelle il est facile de se perdre. J’essaie de parler de sujets forts tout en laissant beaucoup de place pour y poser ses propres images et ses émotions personnelles.

(c) Kévin Paumier

(c) Kévin Paumier

Peux-tu revenir pour nous sur la mise en images de « Juste Avant Les Vagues » ?

J’ai pris l’habitude de travailler avec Slowmprod qui est le nom de réalisateur de mon frère. Dans mes clips, j’aime beaucoup mêler les arts en général car je me dis que la musique va toujours au cinéma mais l’inverse est rare. Pour la mise en images de « Juste Avant Les Vagues », je voulais qu’il y ait un aspect cinématographique. Il y a eu deux mois d’écrire en solitaire ; en confinement ; et une fois que j’ai eu la trame du clip, je l’ai soumise à mon frère et nous avons partagé ce qui était possible ou non. J’avais le souhait de tourner sur l’eau ; encore un projet très simple (rires) et après avoir fait la liste de tous les étangs et lacs des Landes, nous nous sommes rendu compte que nous pouvions tourner le film juste à côté chez moi. En ce qui concerne le bandeau, je trouvais que c’était intéressant que je me découvre moi-même en faisant découvrir ce projet. Quand j’enlève ce bandeau, je n’ai plus le choix que d’être moi et de foncer dans ce projet LIGHTeR à 100%.

Pourquoi as-tu choisi de présenter une réinterprétation du « Cœur Éléphant » des Fréro Delavega plutôt qu’un nouveau titre original ?

Ça s’est fait un peu par hasard et ça a complété la situation de confinement dans laquelle nous sommes et qui complique un peu les choses pour finaliser l’EP. J’avais fait cette cover sur un tremplin NRJ Talents sur lequel j’étais arrivé en finale et depuis, j’avais beaucoup d’échos sur cette reprise que les gens me demandaient de sortir. J’avais gardé cette idée dans un coin de ma tête et comme nous étions dans une période un peu blanche, je me suis dit pourquoi pas car cette cover permettait de faire patienter jusqu’à la sortie du prochain single et de l’EP et d’affirmer aussi une identité musicale en réinventant la chanson dans mon univers d’Electro mélancolie. C’était un exercice de style et un challenge pour moi. Je me suis lancé à fond dans cette cover, je vois que ça commence à porter ses fruits et c’est très cool.

(c) Labibledumauvaisgout

(c) Labibledumauvaisgout

Comment as-tu voulu retravailler ce titre ?

La version des Frero Delavega a un côté mélancolique et plus down sur le tempo et j’ai vraiment voulu inverser la vapeur. Je me suis dit pourquoi ne pas mettre des basses à ce cœur et pourquoi ne serait-il pas fédérateur dans son message. J’ai boosté tous les curseurs afin d’aller dans cet univers electro mélancolique. Durant le processus, j’ai gardé cette fameuse guitare qu’il y a dans la version originale jusqu’au moment où j’ai réalisé que c’était trop marqué Fréro. Dès que j’ai retiré la guitare, les basses ont pris toute leur place dans la chanson et c’est là que ça a commencé à avoir le visage que je voulais donner à cette cover.

As-tu eu un retour de Jérémy ou de Florian ?

Non, je n’ai pas eu de retour ni de Jérémy ni de Florian ; en revanche, j’ai eu un retour de Laurent Lamarca et Hélène Pince qui sont les auteurs-compositeurs de cette chanson. Ils ont adoré ma version et ils l’ont même repartagée au moment du tremplin NRJ. Ils ont aussi leur part de responsabilité dans le fait que j’ai osé la distribuer en digital ensuite (rires) car je me suis dit que si j’avais l’autorisation des auteurs-compositeurs, c’est que je n’avais pas fait défaut à leur écriture et à leur envie. J’aimerais beaucoup avoir le retour des Frero Delavega mais ce n’est que le lancement alors pourquoi pas en avoir un par la suite et peut-être partager un moment en live…

Que retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

La musique électronique est passée en coup de vent quand j’étais tout gamin. Pendant quelques mois, je n’ai écouté que cela mais comme j’étais très attiré par les textes et que cette musique n’en offrait pas vraiment dans les années 90, je me suis plongé à fond dans les textes de la chanson française. Pendant des années, j’ai avalé du texte et je me suis imprégné de toute cette mélancolie qui fait partie de mon projet et ce n’est que quelques années plus tard quand j’ai participé aux Rencontres d’Astaffort que j’ai fait la rencontre d’Usmar qui est un artiste Lillois très empreint de musique électronique que j’ai mêlé les deux univers pour la première fois. J’ai redécouvert la musique électronique avec le mariage du texte et c’est là que je me suis dit que c’était possible. La rencontre avec Alana Filippi a fait que ça a grandi encore plus et j’ai conclu tout ce parcours avec LIGHTeR et ma construction du projet avec François Welgryn.

(c) Labibledumauvaisgout

(c) Labibledumauvaisgout

As-tu commencé à présenter ton projet musical sur scène ou est-ce que ce sera la prochaine étape ?

Au tout début du projet LIGHTeR, il se trouve que j’ai gagné un tremplin RIFFX qui m’a permis de faire la première partie de Juliette Armanet. Le projet était à peine né que j’étais déjà sur scène à me présenter. Ça a été un test génial car j’ai pu présenter une ébauche de tout le travail qu’il y a maintenant avec mes machines. Grâce au live, j’ai pu être rassuré sur le fait qu’il fallait foncer avec ce projet. Le live et la naissance en studio ont eu lieu un peu en même temps. Après le confinement, le but sera de pouvoir remonter sur scène afin de présenter ce projet qui a muri. Je travaille sur un univers de lumières et de décors avec une équipe mais sur scène, je serai tout seul avec mes machines. J’ai hâte de ce partage et je suis heureux de discuter en ce moment avec des partenaires qui vont m’aider dans tout ce développement.

Quels sont tes prochains projets ?

Mon prochain single sera « Electro Mélancolie » qui donne son nom à mon premier EP qui sortira d’ici l’automne. Je travaille actuellement sur l’écriture du clip que j’espère pouvoir présenter d’ici cet été. Comme je suis un artiste indépendant et que je n’ai pas de pression sur les sorties à réaliser, j’aime bien l’idée de sortir mes morceaux single après single car cela donne la possibilité d’offrir un maximum de chance au titre mais aussi la possibilité de le mettre en image. Et avec François, nous continuons de créer d’autres chansons pour terminer dans le même élan le futur album.

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