Rencontre avec Claire Faravarjoo à l’occasion de la parution de son premier album baptisé « Nightclub » !

Tu as participé à The Voice saison 2 mais « Nightclub » ton premier album ne sort que sept ans plus tard, était-ce le temps nécessaire pour te trouver totalement en tant qu’artiste ?

Oui, je pense que c’était le temps nécessaire. Mon premier EP « Minuit » est sorti en 2017, il représentait une force un peu plus calme alors que sur « Nightclub », il y a vraiment quelque chose qui a changé, j’ai voulu m’affirmer en tant que musicienne et compositrice à part entière et je dirais que ce disque a quelque chose qui est de l’ordre de la consécration. « Nightclub » est mon premier petit bijou ; j’ai voulu, à travers ce disque, montrer toutes mes facettes, dire vraiment tout ce que j’avais à dire et laisser transparaître tous mes sentiments et toutes mes émotions au travers de la création de mes productions.

Que s’est-il passé pour toi musicalement parlant depuis la parution de ton premier EP ?

Il y a eu beaucoup d’événements. Nous avons participé à la finale du Prix Ricard, nous avons fait des premières parties de Julien Doré et de Brigitte, nous avons joué au Café de la Danse, aux Trois Baudets, aux Bars en Trans, au Festival Cabaret Vert…toutes ces choses m’ont donné la force et l’envie d’avancer car faire de la musique, ce n’est pas facile tous les jours. Tout de cela m’a donné envie d’écrire « Nightclub » et ce sont ces souvenirs-là qui m’ont donné toutes mes idées pour écrire les douze titres de mon premier album.

Le titre de ton album en donne-t-il le contenu musical ?

Oui, il en donne le contenu musical mais même s’il y a beaucoup de morceaux qui sont très rythmés au niveau du BPM comme « Tu Sais Me Manquer » ou « Amour De Vacances », d’autres sont beaucoup plus calmes et ils donneront plus envie de prendre sa voiture pour partir sillonner les côtes et aller au soleil.

Quelles inspirations aussi bien musicales que dans l’envie de t’exprimer avais-tu en tête pour ce disque ?

Dans mes influences musicales, on retrouve notamment Phoenix et beaucoup d’artistes de la French Touch mais également Cléa Vincent. Durant les deux années de création de cet album, j’ai pris tout ce qui m’est arrivé que ce soit des rencontres, des ruptures, des soirées ; les bonnes ou les mauvaises ; des moments qui ont bien fini et d’autres non, des souvenirs de vacances, du soleil, de la mer, des vagues et ce sont toutes ces images-là qui se sont échouées sur le papier et que j’ai mises en production et en musique sans jamais me forcer et en y allant juste à l’envie.

Quels sont les grands thèmes de cet album ?

Les grands thèmes de cet album sont les ruptures, l’amour, l’amitié, les questionnements sur soi-même, les questions de solitude mais pas forcément amoureuse, les virées en club, les moments où j’ai dansé très très fort avec mes amis et où je suis rentrée chez moi à quatre heures du matin et alors que j’étais presque encore en sueur, je prenais mon carnet et je me disais qu’il fallait que j’écrive cela.

T’exprimer en français sur une musique plutôt anglo-saxonne, était-ce une évidence pour toi ?

Oui, c’était une évidence car plus de la moitié de mes influences sont anglo-saxonnes. Très clairement, ma bible, c’est Phoenix et j’aime beaucoup Daft Punk et Jamiroquai dont les morceaux sont très portés sur la rythmique et sur les synthétiseurs ; ces musiques sont généralement très complexes car elles ont beaucoup de pistes musicales. Ce mélange-là avec le français qui est ma langue maternelle était beaucoup plus simple pour moi afin d’exprimer ce que j’avais à dire et pour que les mots soient beaucoup plus incisifs et qu’ils puissent atteindre plus rapidement le cœur du public.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Sensible, mouvementé, intense, solaire, bleu, chaleureux, chaud dans le côté vacances, doux et dans le partage des émotions.

Tes titres étant rythmés, aimerais-tu proposer dans quelques mois une version alternative de « Nightclub » composée de remixes ?

Je ne me vois pas forcément publier des remixes mais en revanche, j’aimerais proposer dans quelques mois une extension de l’album avec des nouveaux titres qui sont déjà un peu cachés dans mon ordinateur…J’aimerais proposer des choses encore plus Dancefloor afin de donner encore plus envie de danser.

En parlant de nightclub, serais-tu une clubbeuse invétérée ?

Oui, je pense que je le suis. Impossible pour moi de vivre quatre jours sans aller danser. J’ai besoin d’aller danser tout le temps ; parfois mes amis me suivent et parfois non. Fort heureusement, j’ai un club juste en bas de chez moi, j’y vais très souvent et j’y connais du monde qui aime aussi danser. Ils y jouent beaucoup de Funk de Disco et ce sont des styles que j’aime beaucoup. Pour moi, c’est aussi une manière de m’exprimer. Je ne sais pas si je danse bien mais en tout cas, ça me fait beaucoup de bien.

Serais-tu intéressée par le DJing ?

Oui, ça me plairait beaucoup mais je ne sais pas sous quelle forme. J’aimerais beaucoup faire des events et proposer toutes mes influences, tout ce que je connais et qui me fait danser.

Avec quels artistes aimerais-tu collaborer à l’avenir ?

On en revient toujours à Phoenix, c’est mon plus grand rêve, j’aimerais beaucoup être avec eux ne serait-ce qu’une journée en studio afin de voir comment ils composent. Cette année, j’ai été signée en édition et mon but est de commencer à écrire pour d’autres artistes également. J’aime beaucoup Clara Luciani, Cléa Vincent, Voyou, L’Impératrice, Poom,…

Quels sont tes prochains projets ?

Le 26 février, je serai en concert au 1999 à Paris, le 28 février en showcase gratuit à la Fnac de Strasbourg et le 03 mars au Motel pour l’ouverture de la saison des Capsules. Le clip illustrant « Apocalypse » devrait être réalisé par Laurie Bisceglia qui avait déjà fait celui de « Tequila ». Une tournée est en train de se monter vers Bordeaux et Monaco, des concerts sont prévus sur Metz et Épinal…Petit à petit, plein de choses arrivent mais ça prend du temps car c’est un premier album et comme mon style a beaucoup évolué depuis mes premières créations, je dirais qu’il faut une période d’adaptation.