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Rencontre avec Romain Swan afin d’en apprendre plus sur son premier album déjà disponible !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Alexis Chalmin

(c) Alexis Chalmin

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai 24 ans, je suis auteur, compositeur, interprète et guitariste. J’ai commencé à jouer de la guitare à l’âge de 14 ans et je suis progressivement arrivé au Pop-Rock en passant par tous les styles dont la variété française et le Metal.

As-tu toujours rêvé musique ?

J’ai toujours rêvé de musique live et c’est justement mon processus de composition. Quand j’écris, que je compose, que je trouve des notes que ce soit à la guitare ou parfois au piano, je me demande toujours si cela va sonner en live et comment le public va réagir et c’est ainsi que j’arrive en studio avec des idées bien définies. Généralement, ce que l’on entend sur CD va se retrouver en live car les arrangements sont complets mais pas irréalistes.

De ce fait, n’as-tu jamais pensé à un plan B ?

C’est une question piège ? (Rires) Je me suis toujours dit que je voulais faire de la musique mais j’ai des parents qui ont eu l’intelligence de me pousser à faire des études. J’ai un Bac+5 en commerce et marketing avec option gestion-droit-économie. Je me suis vraiment ouvert aux études et les 5 ans post Bac ont été nécessaires à la finalisation des arrangements de mon premier album. Finalement, tout est arrivé à point. J’ai acquis de l’expérience à l’école et en alternance mais également de la maturité afin d’affronter un monde d’affaires. A partir du moment où tu fais de la musique pour les gens, il faut penser que c’est aussi ce qui va te faire vivre, il faut le concevoir comme un produit. J’ai développé tout un aspect marketing à travers les vidéos, la manière de communiquer, les visuels, les interviews, les radios et la télé.

Rencontre avec Romain Swan afin d’en apprendre plus sur son premier album déjà disponible !

Comment a débuté de ton parcours professionnel dans la musique ?

J’ai monté un groupe de Metal qui n’a pas duré très longtemps parce que nous avons pris chacun des directions différentes. C’est en voyant en concert Murray Head qui fait du Folk-Blues que j’ai eu envie de m’essayer à un autre style en mettant pour le moment le Metal de côté. Progressivement, cela m’a mené à la variété française et pendant un certain temps, j’ai évolué en duo avec un ami avant de me consacrer à mon projet solo. C’est à la fin de l’adolescence que j’ai commencé à écrire mes propres chansons et à faire mes premières scènes en solo. 5 ans après, mon album a vu le jour. J’ai fait pas mal de radios et j’ai eu la chance d’être très bien accueilli par Jacky dans son émission sur IDF1. J’ai également eu le plaisir d’être accueilli par Gérald Dahan et toute son équipe sur la péniche Le Nez Rouge où j’ai pu faire plusieurs parties de Gérald.

Il me semble que tu as rencontré également Michel Drucker, qu’as-tu retenu de votre échange ?

Effectivement, j’ai rencontré Michel Drucker au Studio Gabriel. C’est un moment que je n’oublierai jamais. Il m’a serré la main en me tutoyant et en me tapant l’épaule tout en me disant que j’avais beaucoup de courage de faire ce métier, qu’il fallait y croire et aller jusqu’au bout. Il m’a invité à monter sur le plateau de Vivement Dimanche, c’était un moment vraiment privilégié que je dois à Bernard Moncel qui est quelqu’un de très important pour moi et que j’affectionne beaucoup. Bernard fait partie de mon équipe, il est devenu le responsable communication et presse dans mon projet aux côtés de mon manager Didier. Je devrais revoir Michel Drucker en septembre car il m’a convié à son émission.

(c) Bernard Moncel

(c) Bernard Moncel

Comment as-tu voulu musicalement parlant « All These Things » ton premier album ?

A l’exception de quelques chansons plus récentes, j’ai écrit ces titres entre mes 16 et 18 ans. Je ne voulais pas que l’on s’ennuie sur cet album. Je voulais qu’aucune chanson ne se ressemble. Certains morceaux sont plus orchestraux, d’autres plus Pop-Rock à proprement parler, il y a un titre plutôt Country…Même s’il y a un fil rouge, il peut y avoir des petites Reggae ou Blues avec du Bottleneck sur les grattes. Un disque varié permet d’élargir son public et de toucher un maximum de personnes et puis, je n’ai pas envie de m’ennuyer sur scène en jouant mes titres. Par ailleurs, lors des répétitions, j’invite mes musiciens de sessions à rajouter leurs petites touches afin de voir si cela peut marcher.

Que représente ce disque pour toi ?

A part 5 ans de ma vie ? (Rires). Même si j’ai imagé ou inventé beaucoup d’histoires, il retrace toute mon adolescence. Cet album est véritable, il a été composé le plus sincèrement et le plus naturellement possible et il me représente vraiment. « All These Things » représente mon entrée dans l’âge adulte, mon ouverture sur le monde musical et la personnalité que j’assume aujourd’hui.

Pourquoi y trouve-t-on principalement de l’anglais ?

On me pose très souvent cette question et je vais te dire que c’est tout simplement de la pudeur mal placée. Je suis conscient que je devrais encore plus écrire en français et je m’y force. J’ai pas mal de choses en français dans mes tiroirs mais je trouve toujours que ce n’est pas suffisamment abouti ou je n’en suis pas satisfait pleinement. J’arrive plus à exprimer mon profond ressenti sur des choses en anglais. Je me dis que je vais peut-être pouvoir me préserver mais en fait non car tout le monde parle anglais de nos jours (rires).

(c) Bernard Moncel

(c) Bernard Moncel

De quoi parles-tu sur ce premier album ?

Je parle principalement d’amour et il y a deux ou trois chansons sur le rejet qu’il soit amoureux ou social. J’ai écrit notamment « Rejected » quand j’étais à l’école et que ça se passait mal pour moi pour plein de raisons. « Just A Day » parle d’une ex petite amie qui m’avait reproché de ne jamais être là et ce titre parle donc du mec qui fait des concerts et qui toujours sur la route. L’amour demeure le thème principal mais je le traite toujours de façons différentes et avec des issues positives.

Que peux-tu nous révéler sur ton prochain clip ?

Je ne vais pas spoiler le nom de la chanson mais je peux te dire que la première partie du clip a été tournée à Londres et la seconde le sera à Paris…J’avais très envie de tourner un clip à Londres, je me sens très proche des anglais pour plein de raisons et musicalement parlant, je m’y sens très épanoui. Quant à Paris, c’est ma ville. Nous allons faire le lien entre les deux dans un clip cool et un peu humoristique. Plein de projets de vidéos sont en cours…

Peux-tu nous en dire plus sur la chanson « Notre Terre » ?

C’est un projet initié par le chanteur Stéphane Cairn et soutenu par Gérald Dahan. Cette chanson a pour but de réveiller les consciences sur ce qui se passe d’un point de vue géologique et écologique par rapport au réchauffement climatique qui ne cessera jamais si nous ne faisons pas quelque chose très rapidement. Le texte est signé par Stéphane, Richard Bonnot qui est un ancien Charlots a fait les arrangement provisoires et la mélodie est tirée du thème principal de « La Moldau » de Bedrich Smetana, composée en 1874 et tombée dans le domaine publique. Une maquette est disponible sur Internet et actuellement, il y a une cagnotte qui a été mise en ligne afin de terminer le clip. L’idée est d’avoir une pléiade d’artistes qui vont se mobiliser et chanter pour que ce fléau cesse par la mobilisation universelle. Cette cause me touche profondément et c’est pour cela que je me suis investi dans ce projet.

(c) Farid Naimi

(c) Farid Naimi

Maintenant que « All These Things » est disponible depuis quelques mois, vas-tu le défendre en live un peu partout en France et même à l’étranger ?

Ça a déjà commencé. J’ai déjà fait quelques dates et d’autres sont dans les tuyaux. On m’a demandé à l’étranger notamment en Suisse, en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Angleterre. Je n’attends que ça ! Nous y travaillons avec mon équipe.

Quelle serait la collaboration rêvée pour toi ?

Il y en aurait tellement…Si c’est une collaboration internationale, je pourrais te citer Imagine Dragons, OneRepublic, X Ambassadors, Metallica…En France, j’aime beaucoup notamment Corson et David Hallyday.

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