Rencontre avec le groupe Dissident à l’occasion de la sortie du titre « I Get High » !

Comment s’est formé le groupe ?

Pierre : Nous nous connaissons depuis quasiment toujours car nous nous sommes rencontrés en primaire. Nous avons commencé à faire de la musique ensemble à un très jeune âge et nous avons concrétisé cela en Dissident il y a quatre ans.

A quoi fait référence votre nom de scène ?

Paul : Ça ne fait pas vraiment référence à quelque chose de précis. Nous voulions un nom qui soit assez simple à prononcer et qui intègre l’idée de contre-courant. Dissident était un nom court qui sonnait bien.

Quel a été votre parcours depuis vos débuts ?

Pierre-Yves : Nous avons commencé par un EP avant de nous concentrer sur un album. Nous nous sommes isolés pendant un petit bout de temps afin de travailler sur un album cohérent qui nous représente bien. Nous sommes contents de ce que nous avons fait et c’est pour cela que nous commençons à sortir des titres que l’on retrouvera sur un album plus tard.

Musicalement parlant, êtes-vous passés par différents styles afin de tester de nouvelles choses ?

Paul : Nous sommes allés vers différentes esthétiques mais pour en faire un bloc cohérent en mêlant plusieurs genres musicaux. Nous sommes un peu passés par le Hip Hop par moments au niveau des batteries et ensuite, nous avons intégré le côté club avec les synthés et la basse. Comme nous écoutons de la musique tous les jours, au fil du temps, cela nourrit notre musique. Toutes les choses s’ajoutent par-dessus les autres.

Diriez-vous que « I Get High » ouvre un nouveau chapitre dans votre carrière ?

Sébastien : Seul l’avenir nous le dira, c’est encore un peu tôt car le titre est sorti très récemment.

Pierre-Yves : Pour le moment, nous avons sorti ce titre que nous avons aimé faire et que nous aimons jouer et nous espérons qu’il plaira également aux gens qui au final choisiront si « I Get High » ouvrira un nouveau chapitre ou non.

De quoi parle ce morceau ?

Pierre-Yves : « I Get High » parle de l’idée d’être défoncé mais pas forcément par la drogue. Ce titre peut faire référence à des émotions fortes et pures comme l’amitié et l’amour ; des émotions simples mais puissantes. « I Get High » joue sur l’ambigüité.

Quelles ont été vos inspirations musicales pour ce titre ?

Pierre : Toute la French Touch.

Paul : C’est que l’on écoutait quand on revenait du collège et qu’on regardait MTV. On voyait passer les clips de Stardust, Daft Punk, Demon…

Donne-t-il le ton de vos prochains morceaux ?

Pierre : « I Get High » représente l’une des facettes de l’album et c’est limite, le côté le plus Pop car sur ce disque à venir, il y aura un côté plus club et plus électronique.

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’esthétisme de votre nouveau clip que vous avez réalisez vous-mêmes ?

Pierre : Nous sommes partis d’une photo que nous aimions bien et nous avons eu envie de l’animer mais sans bouger du tout.

Sébastien : Nous voulions que ce soit la projection qui anime la photo et pas nous.

Paul : Nous avons fait des clips avec beaucoup de plans et du mouvement et pour celui-ci, nous nous sommes dit pourquoi ne pas rester immobile et que ce soit la rétroprojection qui rende la chose mobile.

Pierre-Yves : Nous avons du créer une structure pour que l’on puisse rester immobile durant 3 minutes 40. Cette structure que l’on ne voit pas de face nous tenait la tête et les mains afin que la projection puisse se balader sur nous.

Qu’est-ce que chacun apporte dans votre groupe ?

Pierre : Ce serait très compliqué de répondre mais je pense que nous apportons chacun un peu de notre propre univers musical. Nous écoutons pas mal de musique en commun mais nous avons tous nos influences.

Paul : Chacun donne de soi et c’est le mélange de nous quatre qui fait le groupe.

Votre précédent titre s’intitulait « Parler Français », Dissident tout en français, est-ce pour bientôt ?

Pierre-Yves : Non, ce n’est pas prévu et sur l’album, il n’y aura aucune chanson en français.

Paul : Sur « Parler Français », c’est un peu un accident. Nous ne trouvions pas le refrain en anglais et c’est parti d’un délire au coin du feu dans notre maison en Corrèze mais on ne s’est pas dit qu’il fallait faire du français pour être dans des quotas ou pour faire plaisir à quelqu’un. C’était vraiment une erreur mais ça nous a rappelé quelques situations houleuses vécues.

Quels sont vos prochains projets ?

Pierre-Yves : Un prochain single sortira avant l’été et l’album est prévu pour la rentrée.

Paul : Nous serons en concert le 12 juin au 1999 à Paris et le 15 juin, nous jouerons notamment avec Franz Ferdinand aux 24 Heures du Mans.