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Rencontre avec Duel à l’occasion de la sortie de « Palma Pop » !

Publié le par Steph Musicnation

© Paul Rousteau

© Paul Rousteau

Comment Duel s’est-il formé ?

Julien : Duel s’est formé il y a pas mal de temps car nous nous sommes rencontrés avec Brieuc il y a plus d’une dizaine d’années de manière fortuite à Paris. Nous sommes tous les deux provinciaux et nous sommes venus dans la capitale pour terminer nos études. Lors de cette rencontre par hasard, nous avons remarqué que nous avions des gouts artistiques en commun et des atomes crochus. Je ne me rappelle plus vraiment comment nous sommes venus à faire de la musique au départ mais cela s’est fait naturellement ; un peu en dilettante au début mais très rapidement nous nous sommes mis à enregistrer des chansons et assez rapidement aussi, nous nous sommes rendu compte que nous avions envie de faire cela. Nous avons continué d’enregistrer des maquettes et de fil en aiguille, l’une d’elles a été remarquée en 2010 par Roy Music qui nous a signé. Nous avons enchaîné les EPS, nous avons sorti un premier album en 2015 et cela nous a amené à ce nouvel EP intitulé « Palma Pop ».

Ce nom vous représente-t-il vous ou votre musique ?        

Brieuc : Il y a certainement un peu des deux. Nous avons mis assez longtemps à trouver le nom car c’est toujours un peu compliqué comme pour trouver le nom d’un album. Quand nous nous sommes professionnalisés et que nous allions sortir notre premier album, nous n’avons pas voulu avoir un nom qui signifiait n’importe quoi. Nous avons pris le temps de changer ce nom et quand nous sommes tombés sur duel, nous avons trouvé déjà le mot très beau et ensuite, nous trouvions cela important d’avoir un nom qui transmette ce que nous faisons au sein de ce projet musical. Nous sommes deux à chanter, à écrire et à composer et ce n’est pas si courant. Dans les textes, nous sommes influencés par la poésie surréaliste mais le mot duel est beaucoup plus vaste et aussi beaucoup plus simple pour évoquer un simple duo. La dimension romantique de tout ce que cela évoque nous parlait beaucoup et je pense que cela nous correspond ainsi qu’à notre musique.

A Quoi fait référence le titre de votre nouvel EP ?

B : Nous avions les chansons avant le titre qui est venu à la toute fin. Nous avons proposé au photographe Paul Rousteau de faire la pochette de notre EP et les photos qu’il avait prises correspondaient à notre musique et à la dimension très colorée que nous souhaitions donner à cet EP. Le mot Palma évoque un peu tout cela et il fait référence aussi au groupe Palma Violets qui a sorti un disque que nous aimions beaucoup il y a quelques années et nous trouvions leur nom de groupe très beau. Avec la pochette mais aussi avec la couleur du disque, le mot Palma s’est un peu imposé et Pop car nous en faisons.

© Paul Rousteau

© Paul Rousteau

Comment se passe la création au sein de Duel ?

: Le mot duel illustre un peu également notre façon de fonctionner. Au tout départ de la création d’une chanson, il y a quelque chose de très solitaire car nous ne travaillons pas vraiment à deux sur la création-même d’une chanson. C’est vraiment une fois qu’il y a de la matière et que nous avons l’impression que cette chanson vaut la peine d’être partagée que nous la mettons en commun et que nous commençons à travailler ensemble. Il y a quasiment 50% de chansons qui viennent de moi et 50% de Brieuc.

Comment voyez-vous votre évolution depuis la parution de « Gunnn Express » votre premier album ?

J : Je dirais que depuis le début, nous faisons un peu toujours la même chose. Nous faisons des chansons comme un artisan fait son métier et nous essayons de continuer à pouvoir le faire. Depuis la sortie de l’album, nous avons continué à écrire des chansons mais pour produire un disque, cela est un peu compliqué et il faut donc passer par plusieurs endroits. D’un point de vue artistique, je dirais que nous avons fait quelque chose de plus abouti sur cet EP car nous avons gagné en maturité et nous avons progressé en tant que musiciens et auteurs. Pour « Palma Pop », nous avons eu envie peut-être de quelque chose de plus lumineux et d’un peu plus Pop par rapport à ce que nous avions fait avant d’où la direction visuelle, des textes et des arrangements.

Avez-vous été inspirés par les années 80 pour « Palma Pop » ?

J : On nous dit souvent qu’il y a des inspirations des années 80 et donc il doit y en avoir un peu même si à la base, ce n’est vraiment pas quelque chose qui nous influence. Je ne saurais dire d’où vient cette inspiration si elle est bien là, peut-être de ce côté Pop un peu kitsch et coloré…

© Paul Rousteau

© Paul Rousteau

De quoi parlent vos nouveaux titres ?

: On ne se dit jamais que nous allons prendre telle direction ou que nous allons aborder tel thème en particulier. Cet EP est plus un recueil de peintures qui sont très différentes des unes des autres. Nous parlons de sujets universels dans ce disque.

: Le fil rouge reste les voix et la musique. Pour « Palma Pop », nous avons cherché une forme de panache qui s’écartait d’un côté plus sombre propre à la jeunesse.

Cet EP précède-t-il l’arrivée de votre second album en 2019 ?

: Nous continuons à écrire, nous l’espérons mais cela dépendra de l’accueil réservé à cet EP.

: Les chansons de l’EP ne figureront pas forcément sur cet album à venir.

Pouvez-vous nous parler du clip illustrant « A La Vie, A La Mort » ?

B : Nous avons envoyé le titre à plusieurs réalisateurs qui nous ont fait des propositions. Nous avons aimé celle de Freaknik qui est un duo de réalisateurs car elle représentait un peu notre façon d’écrire. On y retrouve une influence de la poésie surréaliste et chacun peut se faire sa propre interprétation aussi bien de la chanson que du clip.

© Paul Rousteau

© Paul Rousteau

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?

B : Julien est perfectionniste.

: Brieuc est un fin mélodiste. 

Qu’est-ce qui selon vous fait la force de Duel ? Est-ce votre complémentarité ? Est-ce le live ?

B : Notre complémentarité en live ! (Rires)

: Il y a bien sûr notre complémentarité mais je pense que c’est aussi une histoire d’additions. A deux, nous sommes plus forts qu’en solo.

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