Rencontre avec Thoj à l’occasion de la sortie de son nouveau single !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour, je m’appelle Thomas Le Du, je viens de Nice et j’ai 28 ans. J’ai un projet musical qui s’appelle Thoj dans lequel je suis auteur, compositeur et producteur. Je joue également sur scène en tant que musicien ou DJ.

 La musique a-t-elle toujours été une évidence pour toi ?

Dès mon plus jeune âge, ma mère m’a mis au conservatoire, j’y ai fait du saxophone pendant 12 ans. En parallèle, j’ai touché un peu à tout, guitare, piano, batterie mais de manière autodidacte. Pendant mes études, j’ai mis la musique en second plan de ma vie. C’est quand j’ai commencé à travailler que j’ai réalisé que cette passion que j’avais depuis tout petit revenait dans ma tête comme un avertissement. Au fur et à mesure que le temps avançait, je ne me sentais pas vraiment épanoui dans mon travail et finalement la musique est revenue comme une évidence. Tant que tu ne te lances pas pour réaliser un rêve, tu as le sentiment de passer à côté de quelque chose d’essentiel.

Quel a été le déclic pour sortir tes deux premiers titres cette année ?

Quand j’ai décidé de développer mon projet musical à fond c’était un peu mon « plan d’action ». Composer ma propre musique et me faire connaître avec des vidéos de reprise de musiques connues en mode électro-pop. J’ai commencé à avoir des dates, puis l’étape d’après était de trouver un label pour sortir mes musiques. Je me suis alors mis à démarcher des labels et à avoir quelques propositions intéressantes.

Comment décrirais-tu le son Thoj ?

C’est une question difficile car même moi, je n’en ai aucune idée. J’aimerais bien que ce soit quelque chose de joyeux mais aussi de profond. J’aimerais que ma musique fasse passer des messages tout en restant entrainante et accessible.

Nous n’avons pas parlé de ton pseudo…D’où vient-il ?

On me pose tout le temps la question ! C’est par rapport à ma sœur qui s’appelle Julie. Quand nous étions plus jeunes, nous jouions à des jeux vidéos et nous avions l’habitude d’appeler nos personnages en prenant les lettres de nos prénoms plus celle de l’autre ; moi, c’était Thoj et elle, c’était Jut. Après coup, j’ai gardé ce nom dans tous mes projets artistiques. Du graffiti à la musique. Finalement tous mes potes me connaissaient sous ce nom-là. C’est quelque chose qui est resté.

De quoi parles-tu dans tes morceaux ?

C’est une bonne question car comme je te disais, j’essaie vraiment de faire passer un message et plus précisément celui de la recherche de soi, car c’est ce qui m’a poussé à faire de la musique. Le premier titre « It’s About Being Real » est né après une réflexion sur l’honnêteté d’une chanson. En écoutant la radio j’avais l’impression que les thèmes principaux étaient souvent l’argent et les filles. Pour moi, le but d’une chanson est d’être honnête avec soi-même en racontant ce que l’on vit réellement.

Il me semble que « Love For Girls » est dédié à ta sœur, peux-tu nous dire pourquoi ?

Ma sœur nous a annoncé récemment qu’elle était amoureuse d’une autre fille. Cela a été un peu difficile à accepter par ma famille. J’ai donc voulu la soutenir avec cette chanson qui parle de l’amour d’une fille envers une autre. Je me suis également inspiré de ma relation avec ma copine pour écrire cette chanson. « Love For Girls » c’est une chanson qui parle d’amour mais aussi d’acceptation de soi.

Comment choisis-tu tes featurings ?

Je n’ai pas de règle. Ça se fait beaucoup par opportunités. J’ai contacté la première chanteuse avec qui j’ai collaboré car je voulais faire un remix d’un de ses titres. Le courant est bien passé, nous avons fait quelques vidéos puis un titre ensemble. J’ai rencontré l’interprète de « Love For Girls » par le biais des Récréations Sonores. C’est un projet qui consiste à sélectionner des internautes pour contribuer à la création d’un titre avec un artiste connus. Un appel a été lancé pour participer à un titre de Synapson et j’ai été sélectionné tout comme Lisa Pariente. On a très vite sympathisé et travaillé ensemble par la suite. Le titre est sur le Spotify de Synapson et s’appelle « Feel Alive ».

Et toi, est-ce que tu chantes ?

Au tout début, je chantais sur toutes mes chansons. Si tu vas sur mon Soundcloud, tu peux les trouver. Je chante sur mon premier single mais je pense que ce n’est pas mon truc.

Comment gères-tu tes vidéos ?

J’ai commencé la production il y a deux ans avec la vidéo. Au final, j’ai toujours fait des clips et progressivement, ils sont devenus plus aboutis. Je fais des covers et à chaque fois, il y a un clip qui y est associé. Je me filme moi-même avec ma caméra et parfois, c’est ma copine ou la chanteuse qui m’accompagne qui passe derrière la caméra.

Quels sont tes prochains projets ?

J’ai signé un nouveau titre sur le label 96 Musique qui devrait sortir d’ici début 2019. Je compose pas mal en ce moment pour essayer d’avoir plusieurs titres à présenter par la suite. Mais l’idée n’est pas de partir sur un format EP ou album tout de suite. Je préfère faire mon chemin single après single afin de voir comment ça prend. Je vais commencer à travailler avec une agence de booking afin de jouer dans des festivals et donner des concerts. Je suis DJ mais avant tout musicien et sur scène, je préfère présenter une formule live avec une chanteuse, des instruments (guitare, saxophone) et des machines électroniques. C’est ce vers quoi j’axe mes prestations en live dans les années à venir.