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Rencontre avec Numa à l’occasion de la sortie de « Sunrise » son premier titre !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Numa à l’occasion de la sortie de « Sunrise » son premier titre !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

J’ai 33 ans, je suis né à Béziers mais j’ai grandi à Paris. J’évolue dans le milieu parisien de la nuit depuis une dizaine d’années. Je suis producteur et DJ et je suis auteur dans mon projet musical car j’ai la chance d’avoir étudié à l’école bilingue dans le XVème.

Numa est-il un projet porté en solo ?

Non, nous sommes deux à travailler sur le projet Numa. Je collabore avec Alain Governatori qui se trouve être l’ex-mari de ma cousine. Alain évolue dans la musique de pubs et dans la musique pour le cinéma. Cela faisait des années que toute notre famille nous disait qu’il fallait que l’on travaille ensemble et c’est chose faite maintenant depuis deux ans et demi. Nous sommes une équipe très complémentaire. J’apporte mon expérience du clubbing et lui, son expérience de producteur et de musicien. Pour ma part, je fais tout à l’oreille en autodidacte. Mon partenaire arrive à me comprendre et à me « décoder ».

Comment as-tu débuté dans le monde de la musique ?

Durant mes études, je me suis acheté des platines et je m’amusais à mixer tranquillement avec mes amis. A 19 ans, j’ai emménagé en coloc avec le grand frère de mon meilleur ami qui avait pas mal de contacts de directeurs artistiques dans des clubs parisiens et l’un d’entre eux m’a proposé de mixer un soir au BC. Ça a plu, il m’a rappelé pour le lendemain mais c’était un peu compliqué car je travaillais à l’époque dans le sponsoring Internet. Je ne pouvais pas me permettre d’enchaîner mon travail et des nuits en tant que DJ mais je l’ai fait pendant six mois à raison de deux nuits par semaine. J’ai commencé à me faire remarquer par d’autres directeurs artistes et cela a fait effet boule de neige ; chose que je n’avais pas prévu. J’ai très vite été propulsé dans d’autres clubs et tout s’est enchaîné. Alors que jusqu’alors, je ne mixais que du Hip Hop, j’ai commencé à ouvrir mon panel de musiques en jouant un peu de Pop et de House et j’ai performé dans l’open format en proposant de jolies transitions.

Rencontre avec Numa à l’occasion de la sortie de « Sunrise » son premier titre !

Quel a été le déclic pour te lancer pleinement en tant que DJ ?

J’ai fait le calcul entre ce que je gagnais en tant que DJ et ce que je gagnais dans ma boite de sponsoring, j’ai regardé les évolutions qu’il pouvait y avoir dans mon travail « normal » et elles n’étaient pas exceptionnelles. Je me suis dit que cela pouvait valoir le coup de devenir DJ à temps plein et je l’ai annoncé à mes parents. Ils m’ont laissé faire à fond pendant un an, d’autant plus que des amis qui m’avaient entendu mixer leur ont dit que ça valait le coup.

Peux-tu détailler un peu ton parcours dans les clubs parisiens ?

J’ai joué trois nuits par semaine au BC et au Neo et j’ai fait des guests notamment à l’Arc qui venait d’ouvrir. J’ai rencontré un collectif d’amis DJS qui ont monté le label Noir Platine et pendant deux ou trois ans, nous avons mixer ensemble notamment dans le Sud mais aussi à l’étranger en Turquie et en Russie. Quand le collectif a splitté, nous avons travaillé chacun de notre côté et c’est là que j’ai commencé les résidences dans les clubs. J’ai travaillé au Titty Twister et je suis assez fier d’avoir fait l’ouverture, au 79Club où j’ai pris vraiment gagné en expérience, au Cartel Club qui avait été ouvert par des amis et dont l’ambiance Mexicaine invitait au dépaysement et ensuite, je suis arrivé au Baron et cette aventure a duré deux ans. Maintenant, je reprends ma vie de guest en parallèle à la production.

Pourquoi ne pas avoir sorti un single plus tôt ?

Tout simplement car j’étais un peu aveuglé par le milieu du DJing où ça marchait bien mais aussi parce que l’envie de produire m’est venue assez tard. J’ai compris que si l’on voulait faire ce métier de DJ jusqu’à 40 ou 50 ans, il fallait passer par la production. Plus jeune, je faisais des remixes et c’était quelque chose qui me plaisait et du coup, je me dis que j’aurais dû m’y mettre plus tôt mais c’est comme ça. Par ailleurs, il fallait que je rencontre quelqu’un qui puisse m’aider dans ce projet afin que mes idées aboutissent. C’est la rencontre avec Alain qui a fait accélérer les choses.

Rencontre avec Numa à l’occasion de la sortie de « Sunrise » son premier titre !

Comment nous présentais-tu « Sunrise » ?

Ce titre est parti d’un sample de guitare joué par Alain. J’ai adoré le son solaire de ses notes et d’ailleurs, cela peut ressembler un peu à celui de Kungs mais cela fait deux ans déjà que nous avions ce sample. C’est ressemblant mais ce n’est pas la même chose. Lui a pris une musique qui existait déjà alors que nous, nous avons crée ces notes. Je trouvais que c’était une bonne idée de partir sur un morceau Tropical House qui diffère un peu de tous les morceaux Reggaeton que l’on entend à la radio depuis deux ans. « Sunrise » est un morceau solaire qui donne envie aux gens de voyager. Nous sommes fiers de ce premier titre.

De quoi parle ce morceau ?

« Sunrise » parle d’amour. Cette chanson aborde la succession de quelques déceptions et des enseignements que l’on peut en tirer. J’ai écrit les paroles avec Alexa, le thème l’a inspiré et c’est autant pour les garçons que pour les filles.

Peux-tu nous en dire plus sur Alexa qui l’interprète ?

Alain connaissait Alexa, il me l’a présentée et sa voix est passée tout de suite super bien sur le morceau. C’est une chanteuse de la région parisienne qui chante depuis son plus jeune âge. Elle a une voix très mature par rapport à sa petite taille. Alexa est une boule d’énergie et elle a surtout plusieurs cordes à son arc. Elle peut chanter sur plusieurs tessitures. Alexa apparaitra de nouveau sur un prochain morceau et elle ne sera pas seule.

Rencontre avec Numa à l’occasion de la sortie de « Sunrise » son premier titre !

Tu travailles déjà sur ton prochain single, que peux-tu nous révéler sur le follow up de « Sunrise » ?

Il s’appellera « Riviera ». Nous restons dans le tropical et je dirais que c’est un peu la transition avec les morceaux qui suivront car ils seront un peu plus club et un peu plus House. Il y aura deux artistes sur ce prochain single. Les couplets seront interprétés par une chanteuse et les refrains seront chantés par un artiste masculin. « Riviera » parlera encore d’amour mais différemment par rapport à « Sunrise ». Nous aimerions sortir ce nouveau titre cet automne.  

De quelle casquette ne pourrais-tu te passer aujourd’hui ?

Je ne pourrais pas me passer du jouer du Hip Hop car en termes de production, nous partons sur de la Pop House. Le but est que la production prenne le pas sur le DJing mais je garderai toujours quelques dates pour jouer du Hip Hop.

Remixes-tu d’autres artistes et vas-tu te faire remixer toi-même ?

J’aimerais bien mais ce n’a pas été d’actualité sur le premier titre. Nous avons sorti un EP de remixes qui se suffisent à eux-mêmes. Pour le prochain, j’aimerais que « Riviera » soit remixé par quelqu’un d’autre afin d’avoir une autre dynamique mais nous n’avons pas encore trop d’idées. Pour ma part, je vais remixer un titre d’EMK qui m’a beaucoup plu sur son EP et d’ailleurs, nous préparons un morceau ensemble.

Rencontre avec Numa à l’occasion de la sortie de « Sunrise » son premier titre !

Tes goûts musicaux sont-ils forcément orientés Electro-House ?

Non pas forcément car j’ai grandi en écoutant des artistes comme Dr Dre et les Fugees. J’ai des influences groovy et je dois dire que je n’aime pas trop quand c’est trop net sur la House électronique. Je suis également un grand fan de Gospel.

Que nous réserves-tu dans les prochains mois ?

Le prochain single sortira cet automne et nous travaillons déjà plusieurs autres titres afin de pouvoir proposer un EP pour la fin de l’année. Des dates de guests sont prévues en Corse, à Toulouse et c’est en cours pour Paris…

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