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Rencontre avec Greg June, un artiste à suivre de près en cette rentrée 2015 !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Hélène Pambrun

Photo Hélène Pambrun

Séduit par son single We Can Never Talk mais également par sa voix, j’ai eu envie d’en savoir plus sur Greg June.

L’artiste est talentueux, simple et sympathique et on a vraiment envie de suivre cette carrière naissante.

Greg June nous réserve de belles choses dans les mois qui viennent…

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Greg June, je suis auteur, compositeur et interprète, mon premier single s’intitule We Can Never Talk et je travaille sur mon album qui sortira en 2016.

Je fais de la musique depuis tout petit, ma mère était pianiste, j’ai commencé le piano à 5 ans, puis la guitare à 12 ans et l’écriture de chansons est venue en grandissant.

La musique c'est une grosse partie de ma vie surtout en ce moment avec le lancement du single. Mon univers est un mélange de pop/folk très influencée par la pop Anglaise et Américaine que j'ai découvert en voyageant. Ca influence ma manière d'écrire, de composer et d'appréhender la musique forcement.

J’ajouterais que c’est un plaisir d’être là avec toi pour cette interview !

Comment as-tu commencé dans la musique d’un point de vue professionnel?

Il y a sept ans environ, j'ai rencontré les équipes du label Kallisto Record avec qui j'ai commencé à travailler sur mes premiers titres et chemin faisant on a franchi les étapes pour commencer à écrire les premières chansons, pour développer cet univers dont le premier single We Can Never Talk est un bon exemple. C’est un premier signe d’amour envers les gens qui ont envie de l’écouter et c'est le début du "professionnel".

We Can Never Talk est ton premier single, quelle est son histoire ?

C’est une chanson que j’ai écris il y a environ 10 ans à la suite de la séparation d’avec ma petite amie de l’époque. We Can Never Talk représente ce moment dans une relation quand on aime encore mais qu’on sent que c’est la fin et que l’on n’arrive malheureusement plus à se parler et à se dire les choses pour plein de raisons. C’est ce moment un peu difficile où il faut réussir à se séparer malgré les sentiments qui subsistent quand même.

C'est très intéressant de présenter un titre écrit il y a plusieurs années et qui est toujours vrai, c'est un sujet intemporel qui nous touche à tous âges et à toutes périodes de la vie.

Rencontre avec Greg June, un artiste à suivre de près en cette rentrée 2015 !

Comment nous le présenterais-tu musicalement parlant ?

C’est un single pop qui réunit une partie de mes influences, comme la folk, de la musique plus actuelle, un soupçon d'urbain. La musique que je fais aujourd’hui est un mélange de toutes mes influence.

A la base, il y a l'envie de faire une belle chanson qui sonne en acoustique (guitare-voix ou piano-voix) et ensuite c'est en studio que je m'amuse à lui donner des nuances selon mes envies du moment et ce que je veux dire. Le studio c'est mon bac à sable, je compose, j'arrange et je réalise cet album donc c'est vraiment l'endroit où je retrouve tous mes jouets et où je peux m’amuser. C'est là que je crée cette symbiose entre cette ambiance acoustique, folk et des sons plus électroniques. Je suis inspiré par des atmosphères différentes, je peux écouter du rock, du classique, du jazz, du hip-hop ou de la pop. Nous sommes une génération sans barrières, qui peut tout mélanger sans complexes et créer de nouvelles choses avec. Il ne faut pas avoir peur entant qu'artiste.

Peux-tu nous présenter le clip de We Can Never Talk ? Comment s’est déroulé le tournage ?

Le tournage s’est déroulé en une journée avec une équipe que j’aime beaucoup, c’est un collectif Parisien d’amis qui s’appelle Hobo & Mojo qui travaillent également dans la mode.

Ils m’ont présenté l’histoire du clip, la vie et la fin de ce couple. Nous voulions mettre en images les stigmates, qui peuvent parfois être invisibles, que peut laisser une relation. C'est de là qu'est venue l'idée de la poudre pour représenter les traces que cela laisse et aussi cette ambiance claire/obscure. C'était une première pour moi, c'était très excitant. Le plateau de tournage se rappellera longtemps du passage de la poudre et mon visage aussi !

Tu chantes en Anglais, quel est ton histoire avec cette langue ?

J'ai beaucoup voyagé notamment en Angleterre et en Asie. Ca a beaucoup influencé ma culture musicale et comme je parle l'anglais couramment ça a aussi guidé mon écriture. Cela s'est fait instinctivement. Comme beaucoup j'ai grandit avec les repères de la chanson française et cette immersion dans la culture anglaise m'a permis d'allier les deux côtés.

Ecrire en Anglais est aussi un moyen de parler à tout le monde, de m’exprimer différemment et aussi peut-être raconter des choses personnelles avec plus de pudeur car c’est parfois plus facile de le faire en Anglais.

Photo Hélène Pambrun

Photo Hélène Pambrun

Te retrouvera-t-on à l’avenir en Français dans le texte ?

Ce n'est pas d'actualité pour le moment. Mes textes sont en Anglais, mais qui sait ? Et j'admire beaucoup d'artistes francophones donc pourquoi pas une collaboration.

Quand on aime, on en veut toujours plus, un second single est-il déjà prévu ?

Vous pourrez déjà écouter mon EP dès le 9 Octobre et l'album arrivera aussi très vite.

L’album est-il en bonne voie ?

L'album est quasi prêt, il sera clairement dans la lignée de We can never talk. J'ai hâte de le présenter, je l'attends depuis longtemps et pour le moment il est prévu pour le printemps 2016.

Que va-t-on retrouver dans tes textes ?

On retrouvera sur mon album des sujets de la vie, l’amour, l’amitié, des sentiments qui sont universels mais aussi des textes plus personnels. On met toujours une part de soi dans l'écriture. Ma musique a été écrite en corrélation avec ma vie, mes rencontres et mes voyages.

Rencontre avec Greg June, un artiste à suivre de près en cette rentrée 2015 !

Quelles sont tes influences musicales ?

En ce moment, j’aime beaucoup Sia qui a une inspiration complète tant sur la musique, que l'image, c’est une artiste instinctive, et une excellente auteur et compositrice. J’écoute aussi beaucoup The Weeknd et Ed Sheeran. Il a beaucoup de talent et il arrive à mêler hip hop et guitare acoustique, il est resté quelqu’un de très simple et c’est important.

Sinon, j’ai été élevé avec la musique de Queen, ils ont réussi à me faire aimer à la fois le classique, le rock et la pop. A travers ma maman, j'ai plutôt appris la chanson française comme William Sheller et Michel Berger. Mais j'ai aussi des coups de coeur plus modernes en Français comme Tété ou De Palmas qui ont cette écriture qui sonne Anglais, c’est assez fascinant pour des Français de faire sonner cette musique de cette manière.

As-tu des idées ou des envies de duos ?

J’en ai beaucoup !Je pense à des artistes comme Lost Frequencies, Kygo, Feder ou The Avener. J’aimerais travailler avec ce genre d’artistes, nos mondes s'entremêlent bien et ils mettent en avant les interprètes.

Il faut croire en ses rêves !

Peut-on déjà te retrouver en live ?

On pourra me retrouver en live le 17 octobre au Mans sur un plateau d’artistes organisé par une radio et j'espère très bientôt sur scène. Les choses se mettent en place, je crois que la scène reste le but ultime de tout musicien.

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