Interview à la cool 100% naturelle avec Keen’V, un artiste au top du top !

Keen’V a su se faire un nom naturellement au près du public tout en restant lui-même.

Rencontrer l’artiste, c’est rencontrer quelqu’un de charismatique, d’humble et un vrai passionné qui a pour but de partager sa musique avec son public.

Keen’V mérite une longue et belle carrière !

Est-ce que Là Où Le Vent Me Mène est différent de tes précédents albums ?

Je pense que oui ou tout du moins c’est une évolution.

Il ressemble plus à mon album Ange Ou Démon qui était vraiment très éclectique qu’à Saltimbanque.

La différente est là, par rapport à l’album précédent, nous sommes allés dans différents styles musicaux et nous avons exploré des thèmes différents dans les textes.

Comment selon toi le monde pourrait être meilleur ?

Il y aurait tellement de choses à faire mais je pense que chaque personne à son monde meilleur à elle.

Pour moi, ce serait plus vivre l’instant présent comme si c’était le dernier pour éviter les regrets.

Nous sommes tellement peu de chose et la vie nous le rappelle tellement vite que ce serait préférable de vivre plutôt que perdre son temps à critiquer d’autres personnes et à faire du mal alors qu’il y a tellement plus de choses sympa à faire.

Comment est née l’idée d’un duo avec Rayane Bensetti ?

(Rires)

C’est un ami, il faut savoir que je ne fais des featurings qu’avec des amis ou la famille.

J’en avais déjà fait notamment avec Cauet et Willy William et bien sûr avec ma sœur Lorelei B.

Nous étions en train de prendre un café chez Rayane et puis il m’a dit qu’il allait prendre sa guitare et me chanter un petit truc.

Je ne savais pas qu’il chantait aussi et je dois dire qu’il chante très bien cet enfoiré (rires).

Pour rigoler, je lui ai proposé un featuring.

Deux semaines après, il m’appelle et me demande où ça en était.

Il ne voulait pas que ça soit interpréter comme un énième comédien qui tente de faire de la chanson et il voulait qu’on se fasse un vrai délire, histoire de se marrer.

Qu’est ce qui te ferait dire que tu ne peux pas car tu aurais piscine ?

Plein de choses !

Je pourrais le dire dès que ça m’emmerde comme par exemple lors de repas familiaux ennuyeux, ceux où tu es quatre heures à table chez papi et mamie et que tu ne peux pas fumer et que tu serais prêt à fumer tes doigts !

Quels sont les thèmes que tu abordes dans ton nouvel album ?

Le temps, l’homosexualité, l’inceste, la possibilité d’avoir un monde meilleur, un peu l’amour, un peu le sexe avec un peu de second degré qui ne fait pas de mal.

Je pense qu’il est suffisamment disparate.

Il y a un thème par chanson quasiment.

Comment vois-tu ton évolution musicale ?

Je pense que l’on évolue avec le temps et aussi avec ce que l’on écoute.

Il y a une évolution un peu plus pop depuis mes débuts mais c’est aussi peut-être la maturité qui fait que.

Le succès ne cesse de croître depuis le début, comment le vis-tu ?

Je n’ai pas l’impression personnellement que mon succès ne cesse de croître, je me sens bien, j’ai l’impression d’être en dehors des radars, je suis n’y trop pour attirer trop de jaloux ni pas assez pour être entendu par suffisamment de personnes.

Il ne faut pas essayer d’être le premier, c’est bien de surfer sous les radars.

Quelle est ta plus grande fierté depuis le début de ta carrière ?

La tournée des Zéniths l’année dernière, c’était tellement beau !

Dis Moi oui (Marina) a été un très gros succès, t’attendais-tu à un tel plébiscite en l’enregistrant ?

On ne se pose pas ce genre de questions en enregistrant, on fait un morceau pour se faire plaisir et pour essayer de faire plaisir au public.

C’est le public qui décide après si c’est un succès ou pas.

Si tu rentre en studio avec l’intention de faire un tube, tu vas faire de la grosse merde car il n’y a pas de recette.

En revanche, au fur et à mesure de la conception d’un morceau, tu peux te dire qu’il y a quelque chose, j’ai eu un peu ce sentiment avec le titre Un Monde Meilleur qui pour moi était à l’origine un bon morceau d’album.

Que retiens-tu de l’aventure Danse Avec Les Stars ?

Que des bons souvenirs, ça a été une très belle période mais si c’était un peu dur physiquement et mentalement car c’était beaucoup de boulot et j’étais loin de chez moi.

L’émission représentait beaucoup de travail et moi quand je bosse c’est du plaisir ce n’est pas du boulot proprement dit avec des horaires par exemple.

La danse, c’est la passion de Fauve, c’est comme si moi je faisais travailler la musique à quelqu’un, je serais très dur.

A côté de cela, c’est une expérience humaine formidable et mon seul regret serait de ne pas avoir eu la condition physique nécessaire à ce genre d’exercice.

Tu n’aurais pas été chanteur, quelle carrière aurais-tu emprunté ?

J’étais parti pour être pompier ou psy.

Ce sont deux métiers où tu aides les gens et j’aime bien cette idée.

Quand je suis sur scène, j’ai l’impression d’apporter de la bonne humeur, du réconfort, plein de choses qui font du bien au moral et du coup, j’ai l’impression d’aider les gens à ma manière.

Avec quels artistes ou auteurs aimerais-tu collaboré à l’avenir ?

Je répondrais dans l’immédiat en disant aucun car il faut que cela se fasse au feeling.

Je conçois plus un featuring avec un vrai feeling humain et qu’il se ressente dans le morceau plutôt qu’un featuring pour l’idée du featuring.

Tes fans te retrouveront sur scène en 2016 mais je te laisse t’adresser à eux pour terminer cette interview…

J’ai hâte de vous retrouver sur scène !

On a pris pour cette tournée le concept des petites salles pour avoir la proximité des clubs.

L’avantage des Zéniths a été d’ouvrir au jeune public l’accès à cette communion intergénérationnelle qui n’était pas possible dans les clubs à cause de l’âge légal.

Si une chose m’a manqué dans les Zéniths par rapport aux clubs, c’était la proximité donc j’ai hâte de retrouver mon public car quand tu prépares un album, c’est comme si tu préparais un repas et quand tu es sur scène, c’est comme si tu le faisais goûter !