Rencontre avec la charmante et pétillante Mélanie Kah actuellement sur les planches pour la pièce Bonjour Ivresse !

Melanie Kah est un petit bout de femme qui a du peps, elle est drôle, charmante et rayonnante.

La comédienne mais aussi journaliste s’est prêtée avec plaisir au jeu de l’intervieweuse interviewée à l’occasion de son retour sur les planches dans la pièce Bonjour Ivresse.

Comment tu présenterais-tu à nos lecteurs ? Tu es multi-casquettes si je puis dire !

Je suis couteau Suisse (rires).

Je suis tout d’abord comédienne, c’est ma passion principale et c’est ce qui m’anime le plus.

J’ai également un parcours parallèle dans les médias, j’ai une formation de journaliste et j’ai pu tâter aussi de l’animation en télé ; tout cela mélangé fait qu’aujourd’hui j’interviewe pas mal de stars, d’artistes, de chanteurs, de people pour mon blog La Minute De Mélanie notamment mais encore un petit peu pour la télévision.

J’évolue donc un peu dans les univers, la journaliste et animatrice d’un côté et la comédienne de l’autre.

Comment as-tu commencé dans le milieu artistique?

J’ai pris mon premier cours de théâtre à l’âge de 10 ans et quand j’ai entendu craquer la scène sous mes pieds, j’ai su que j’avais trouvé la place où je devais être.

J’ai toujours tout fait pour ne jamais vraiment m’éloigner de la scène et en parallèle j’ai fais des études de communication avec comme spécialités les médias, ce qui m’a permis par le biais de mes stages d’avoir aussi cette casquette médias en travaillant pour Nrj, M6, Fun Tv, Tf1 et RTL 9.

Ma première vraie expérience théâtrale rémunérée, ce fut en 2003 avec une petite comédie qui s’appelait Le Recruteur Recruté.

Quelle serait l’activité professionnelle dont tu ne pourrais te passer ?

Je te répondrais définitivement la comédie !

Je ressens un vrai besoin de jouer et c’est ce qui me passionne le plus.

Bizarrement, c’est ce qui me demande du travail ; quand on prépare une pièce, il y a un vrai travail d’apprentissage du texte et du personnage.

Au final, interviewer des artistes, même s’il y a une préparation, ce serait plus mon divertissement.

Peux-tu nous parler de ta rencontre avec Franck Le Hen ?

J’ai passé un casting pour remplacer Caroline Gaget qui jouait le rôle de Wanda mais je connaissais déjà le travail de Franck car j’avais pu voir plusieurs fois l’affiche de Bonjour Ivresse dans Paris.

Pour tout dire, j’ai un peu menti sur l’annonce car il recherchait une comédienne plutôt ronde et très présente, je n’ai pas forcément ce gabarit là et je me suis dis je m’en fous je le fais quand même car je voulais qu’il me voit.

Il se trouve que Franck m’avait vu dans l’émission télé que j’animais Miss Vip et il ne savait pas du tout que je faisais du théâtre.

Voilà déjà l’ouverture d’esprit de Franck Le Hen car il ne s’est pas dit que je ne faisais que de la télé, il m’a trouvé intéressante et il a eu envie de voir ce que je pouvais donner sur les planches.

J’ai bossé mon casting à fond et quand je me suis retrouvée avec Franck sur scène, il y a eu directement comme une évidence, je me suis immédiatement sentie très à l’aise avec lui, très en phase comme si on se connaissait déjà.

C’est une de mes plus belles rencontres artistiques, je suis fan de lui aussi bien en tant que comédien/auteur mais aussi en tant qu’ami.

Nous nous sommes apprivoisés (rires).

Franck déclenche souvent cela chez les gens quand on apprend un peu à le connaître, c’est quelqu’un qui est perfectionniste et d’une fidélité hors norme dans ce métier.

Peux-tu nous présenter ton personnage ?

Wanda est la meilleure amie de Benoît, c’est « une fille à pédés » sans méchanceté, elle est totalement décomplexée, c’est une nana très libérée à qui rien ne fait peur, elle lance en permanence des vannes.

Sous cette apparence très sure d’elle, elle est très sensible car au final elle est amoureuse et c’est cette faille qui est intéressante dans le personnage, ce n’est pas juste un camion qui fonce dans le tas !

Si je te demandais un mot pour qualifier la troupe de Bonjour Ivresse ?

Colorée !

Qu’est ce que cela fait de se retrouver dans une chambre d’hôtel avec David Hallyday ?

(rires)

C’était quelque chose de très intense surtout le moment où on s’est jetés sur le lit avec une fougue sans réserve.

Très très belle rencontre pour cette interview, c’est quelqu’un de très intelligent, de très posé avec beaucoup d’humour.

Je suis toujours très respectueuse de ces artistes qui ont fait énormément de choses, qui n’ont plus grand chose à prouver dans leur domaine et qui malgré tout restent très sympa avec les pieds sur terre.

Je fais des interviews assez atypiques, je ne pose pas les questions promo, j’aime m’amuser avec les gens et voir ce qu’ils ont au fond !

David Hallyday est une belle personne que j’embrasse d’ailleurs s’il nous lit ! (rires)

Quel serait ton meilleur souvenir théâtral ?

J’en ai tellement !!!

C’est un vrai bonheur d’être là et de vivre ça.

Je suis un peu cueillie par la question mais je parlerais peut-être d’une représentation particulière de Bonjour Ivresse car cette pièce m’a permis de jouer dans des grandes salles.

J’ai pu jouer dans une salle complète de 400 places, remplie à ras bord, c’était au Temple, le public était merveilleux, les spectateurs étaient à fond avec nous du début jusqu’à la fin et riaient à toutes les blagues.

Émotionnellement, cela a été très fort !

Et le meilleur souvenir en terme d’interview ?

(rires)

J’ai tellement d’anecdotes surréalistes…

Un de mes meilleurs souvenirs est aussi un des plus dignes.

J’ai interviewé Mariah Carey et c’était un sketch, j’ai attendu 5 heures pour l’interviewer, ça c’est pour le côté pas drôle.

Quand enfin j’ai pu entrer avec mon équipe dans une loge qui avait été redécorée pour elle, on commence à s’installer en se disant enfin la délivrance, on entend soudainement des hurlements dans la loge, le garde du corps nous vire manu militari, on a juste eu le temps de récupérer nos affaires, on aurait dit la fin du monde !

Mariah Carey devait juste se changer !

De nouveau 1 heure d’attente avant de pouvoir revenir et enfin s’installer, il a encore fallu attendre un quart d’heure pour qu’elle place bien ses seins au centre de son décolleté en se les massant et en les replaçant sous nos yeux, mon caméraman était au bord de l’extase mais moi j’étais un peu au bord du gouffre.

Sur le moment, on est un peu énervée mais après coup on se dit que c’est quand même l’anecdote de l’année.

Quel serait ton mot de la fin ?

Que la fête soit folle !