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Partez à la découverte de Fred’Angelo l’interprète du hit coloré Jump Jump !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Mohamed Saajid

Photo Mohamed Saajid

Fred’Angelo apporte une bonne dose d’énergie et de couleurs à votre été avec son nouveau single Jump Jump, l’artiste Français à toutes les qualités requises pour être un nouveau Ricky Martin.

Fred se livre à vous dans cet entretien riche : premier album, voyages, évolution, Jump Jump, EP…Vous apprendrez tout de cet artiste fort sympathique !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Fred’Angelo, je suis auteur, compositeur et interprète.

J’ai grandi entre la France et l’Italie car mes parents viennent de la Sicile.

Avant de monter à Paris et d’entamer une carrière de chanteur, j’ai fais des études à Aix EN Provence dans le but de devenir prof de lettres.

J’ai lu dans ta bio que la presse t’avait surnommé « le petit Rimbaud de la pop », peux-tu nous expliquer ce surnom ?

J’ai sorti un premier album très introspectif et assez profond, au départ il n’était pas fait pour être un album, c’était plus un journal intime qui s’est transformé en disque grâce à une rencontre avec une production.

Il y avait une chanson dans cet album intitulée Over The Rimbaud, elle racontait une histoire mais était écrite avec des clins d’œil aux œuvres de Rimbaud.

Un jour, un journaliste avait écrit cela sur moi et nous avions trouvé cela sympathique et nous l’avons repris sur la biographie.

Comment passe-t-on d’enseignant littéraire à chanteur pop ?

On ne le calcule pas, c’est ce qui est beau dans la vie, grâce à des rencontres des chemins se dessinent tout seuls.

J’ai l’impression que la musique est venue me chercher plus que je ne suis allé la chercher.

Ce n’était pas du tout mon chemin de vie à la base et finalement le jour où j’ai commencé à chanter, j’ai eu un vrai déclic et je me suis dis c’est ça que je veux faire, je me sentais à ma place et j’avais l’impression d’être sur les rails de ma vie, à la bonne place, au bon endroit, au bon moment.

Partez à la découverte de Fred’Angelo l’interprète du hit coloré Jump Jump !

Ton album La Croisée Des Chemins sorti en 2008 est toujours disponible sur Itunes, pourquoi une si longue attente pour revenir dans les bacs ?

Tout simplement parce que je n’avais rien à raconter après mon premier album et j’ai eu l’opportunité d’aller chanter à travers le monde, les portes à l’étranger se sont ouvertes plus facilement que celles que j’espérais en France.

J’ai fais une sorte de tour du monde de la chanson qui m’a amené à chanter au Canada, au Chili, dans les pays du Moyen-Orient, au Liban…

Tous ces voyages m’ont permis de changer en profondeur, de changer ma vision des choses et du monde, d’être plus tourné vers les autres que vers soi-même.

Au détour d’un voyage en Amérique Latine, on m’a proposé de chanter dans un énorme festival la bas et j’avais envie d’avoir une chanson qui soit dans l’énergie que j’ai actuellement et qui me ressemble à ce jour et qui puisse être comprise par les hispaniques, les anglophones et partout dans le monde.

Cette chanson est un vrai hymne au positivisme et nous l’avons décliné en Espagnol et en Anglais.

Ton titre Jump Jump est musicalement différent de ce que tu proposais avant, comment expliquerais-tu cette évolution ?

Il y a eu une première évolution entre ce que je proposais sur le premier album et ce que je proposais sur scène car je m’étais entouré d’une équipe de musiciens très talentueux dont un ami guitariste qui aujourd’hui travaille avec Stromae.

Tous ces voyages et toutes ces sonorités que j’ai découvert par la suite m’ont donné envie de proposer autre chose.

Tu reviens en Espagnol et en Anglais , ton single est le premier extrait d’un projet latino, peux-tu nous le présenter ?

C’est encore un peu tôt pour présenter ce projet, en tout cas on y travaille et on s’y mettra à la fin de l’été.

C’est un projet qui sera plus méditerranéen que latino en réalité.

Je voudrais explorer tous les pays du pourtour de la méditerranée où j’ai chanté et qui me constitue.

Je trouvais ce projet cohérent avec qui je suis mais aussi avec mon parcours de vie, à l’heure d’aujourd’hui, je suis un patchwork de cultures et d’envies.

Il y a tellement de belles chansons dans tous ces pays qui mériteraient d’être connues en France…

Je voudrais que la ligne directrice de ce projet reste quelque chose de positif, solaire, lumineux et amoureux mais dans l’amour qui grandit et qui élève mais pas celui qu’on pleure dans tous les cas.

Partez à la découverte de Fred’Angelo l’interprète du hit coloré Jump Jump !

Avec qui as-tu travaillé pour l’élaboration de Jump Jump ?

J’ai travaillé avec Enrique Andreu qui est un ami qui était déjà présent sur le premier opus, il est bi-national Espagnol, il m’a aidé à dire ce que j’avais écris en Français dans un premier temps et c’est quelqu’un de très talentueux qui a travaillé avec Yannick Noah, Patricia Kaas, Liane Foly et Jean-Jacques Goldman notamment.

A la composition, on retrouve un ami qui vient de Tanger et qui s’appelle Jalil Vasco, il est bi-national Espagnol et Marocain.

Chacun a contribué à apporter une couleur à ce titre.

Yann Macé nous a aidé au niveau des sonorités, c’est également quelqu’un de talentueux qui a travaillé sur les disques Génération Goldman mais aussi sur ceux d’Irma.

Nous avons finalisé le single à New-York car nous voulions retrouver les vrais sons latins d’Enrique Iglesias ou de Shakira.

Nous voulions quelque chose de puissant et à la fois qui respecte les roots !

Connais-tu le groupe Allemand Marquess ? Ils ont sorti un album intitulé Mis Favoritas, reprenant les plus grands succès Espagnols. Serais-tu tenté par ce genre de projet ?

Pourquoi pas, je ne connais pas le groupe mais cela m’intéresse à découvrir.

Aujourd’hui, nous avons besoin de conceptualiser ce qu’on fait, la démarche artistique doit aller de pair avec une conceptualisation, la force d’une reprise est qu’elle se trouve déjà dans l’inconscient collectif et cela peut être une bonne piste aussi que de rendre hommage à une culture ou reprendre une chanson et la transposer dans ton univers.

C’est vrai que l’on y pense pour le projet, ce sera très certainement un mix entre des compositions et des reprises choisies.

Si maintenant on te surnommait le Ricky Martin Français, comment le prendrais-tu ?

Je crois que je prendrais 30 centimètres au passage ! (rires)

Cela me ferait plaisir !

On s’est loupés cette année mais l’année passée il était sur le même festival que moi à Vina Del Mar, c’était l’artiste guest dirons-nous, il a fait une prestation magnifique.

C’est un énorme star la bas, ses titres passent en boucles à la radio, aussi bien les titres uptempo que les ballades.

Il chante toujours aussi bien !

Partez à la découverte de Fred’Angelo l’interprète du hit coloré Jump Jump !

Tu as dévoilé Jump Jump au Festival Vina Del Mar au Chili, peux-tu nous raconter cette expérience ?

Ce que j’en retiens le plus, c’est que le Français la bas a une aura vraiment particulière, dès que tu dis que tu es Français au Chili, les gens se ruent sur toi, c’est assez impressionnant.

Ils connaissent les chansons Françaises par cœur car quand les maisons de disques faisaient bien leur travail, elles relayaient les chansons des artistes jusque dans des territoires étrangers et quand cela prenait, il y avait un suivi.

Ils connaissent par exemple par cœur Polnareff, Cabrel, Joe Dassin, Hervé Vilard, Brel ou Piaf et cela plus que dans n’importe quel autre pays d’Amérique Latine.

C’est un public très affectif, très chaleureux et très premier degré, cela fait penser un peu aux groupies des années 60 qui se jetaient sur l’artiste et qui embrassaient, c’est très marrant alors qu’ils ne te connaissaient pas avant que tu chantes.

J’aurais beaucoup de plaisir à y retourner.

Comment présenterais-tu finalement ton nouveau single ?

Je le présenterais comme une vitamine C pour l’âme, il a été écrit dans ce but là.

On est dans un pays ou soit on est un chanteur à voix soit un chanteur à textes, la musique est soit profonde soit rythmée, on ne peut pas avoir une musique dansante qui ait du sens et là le parti pris est que pour l’oreille ça sonne comme quelque chose de festif qui donne envie de chanter lalala et de danser spontanément mais le titre véhicule aussi un vrai message de positivisme qui dit qu’il faut rebondir à chaque fois que l’on vit un échec et que même dans les pires moments il faut se rappeler qu’au dessus des nuages le ciel continue à briller quoiqu’il arrive !

Comme c’est dit sur un air de fête, j’aimerais que cela sonne comme un mantra.

Les temps sont plus durs, en tant qu’artiste on se doit d’apporter de la joie aux gens, c’est quelque chose qui est devenu important.

A quoi vont ressembler tes prochains mois ? concerts ? EP ? Album ?

Le mois prochain sera un mois de voyages car je pars chanter dans des pays très différents, je vais me produire en Irlande, à Malaga, en Lettonie, en Italie…

A partir de la fin de l’été, nous allons nous atteler à travailler sur l’EP.

J’ai envie de mélanger les sonorités, travailler avec des instruments que je n’ai jamais abordé, choisir un mix entre nouvelles compositions et belles reprises avec peut-être des choses sur lesquelles on ne m’attend pas et continuer à constituer une équipe, une famille de travail de gens positifs, ambitieux et faciles.

Mettre les choses en route, c’est déjà du bonheur !

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