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Coup de chaud sur La Parisienne Life, Cindy Lopes en interview !

Publié le par Steph Musicnation

Coup de chaud sur La Parisienne Life, Cindy Lopes en interview !

Un proverbe correspond tout à fait à Cindy Lopes, il ne faut jamais juger un livre à sa couverture : Cindy est bien plus que l’image que les médias renvoient d’elle.

Sexy, féministe, coquine et parfois grande gueule, l’artiste n’a pas sa langue dans sa poche mais elle est également une jeune femme talentueuse, franche et respectueuse qui prend la vie comme elle vient et qui s’amuse en musique ou dans différents arts.

La Showgirl a répondu à nos questions lors d’un entretien fort charmant…

Quelle était ta motivation première pour participer à Secret Story où tu as terminé finaliste ?

Je n’avais pas de motivation particulière car en fait j’ai été contactée par la prod, j’étais modèle de charme et comédienne et du coup j’étais dans leurs petits papiers et ils m’ont proposé cette émission à une époque où j’avais deux mois à tuer.

J’avais un peu envie de jouer la rebelle et c’est comme ça que j’ai géré le truc et à l’origine, j’avais l’intention de ne rester que deux semaines.

Carré Viiip, bon ou mauvais souvenir ?

C’était très chiant, il ne faisait pas beau, on était enfermés, il y avait une toute petite terrasse et on devait cohabiter avec beaucoup de crasseux dans l’équipe des Wanna Viiip car certains candidats avaient une hygiène assez approximative et c’était assez difficile à vivre.

Le concept en lui même était assez particulier, nous étions considérés comme des Viiip et nous étions placés « au dessus » des autres candidats avec des suites alors qu’eux avaient des chambres avec des lits de camps dégueulasses et c’était assez problématique.

Le concept de se faire détrôner par des inconnus un peu con-con n’était pas ce qu’on a fait de mieux en termes de Tv Réalité et le casting n’était pas l’idéal.

Certains Wanna Viiip étaient fans de nous donc c’était complexe de combattre des gens qui avaient de l’admiration pour nous.

Afida Turner terrorisait tout le monde, il n’y avait que moi qui pouvais lui tenir tête, Fx était très jaloux de Giuseppe, ils se sont même battus, je tiens à dire justement que Fx a défoncé la gueule de Giuseppe avec une chaise en fonte.

On voyait plus souvent débarquer les agents de sécurité dans la baraque qu’autre chose !

L’émission a été arrêtée très rapidement et comme cela est arrivé un 1er avril, on a tous cru à une blague de prod…

Coup de chaud sur La Parisienne Life, Cindy Lopes en interview !

La chanson, c’est plus pour le fun ou c’est quelque chose qui t’a toujours tenté ?

La chanson ne m’a jamais tentée, le fait est que je suis une Showgirl et la chanson est un prétexte pour faire le show et la fête.

Je fais des bookings depuis 6 ans et c’est intéressant d’arriver dans un club avec des titres amusants pour se lâcher et faire la fête.

Je n’ai aucune prétention en ce qui concerne la musique ni en terme de voix, j’ai une voix reconnaissable mais je ne serais jamais Céline Dion même si je prends trois tonnes de cours.

Quand on sort d’une Tv Réalité on n’a pas spécialement de talent donc forcément il faut savoir s’amuser avec les armes que l’on a.

Je prends beaucoup de plaisir sur scène mais ce qui ne se voit pas c’est que cela génère pas mal de stress. Je ne m’entraîne pas chez moi, je ne chante pas sous la douche et je déteste m’entendre.

Quelle casquette mets-tu plus en avant sur ton « CV » ?

Ce qui me va le mieux et ce qui me correspond le plus, c’est la casquette de comédienne même si j’aime changer de casquettes régulièrement car je suis quelqu’un qui s’ennuie très vite et je n’aime pas faire tout le temps la même chose.

Je m’amuse beaucoup en tant que comédienne et je trouve ça très intéressant.

J’adore jouer les méchantes au théâtre et au cinéma.

Coup de chaud sur La Parisienne Life, Cindy Lopes en interview !

Peux- tu nous parler de ton expérience théâtrale ?

J’ai joué au Théâtre Montmartre Galabru dans une pièce qui s’appelait Faut Pas Pousser Mémé Dans Les Orties, je jouais Sylvie Bachut qui était une infirmière tyrannique qui terrorisait des petits vieux dans une maison de retraite pour leur soutirer un magot, tout le monde se battait pour le récupérer et j’étais assez violente avec les pensionnaires et je manipulais le gardien de nuit en le dragouillant pour obtenir ce que je voulais de lui.

C’était assez drôle à jouer, la pièce était un Vaudeville assez loufoque.

J’aimais le concept de mêler les générations.

Cette expérience théâtrale a été très intéressante mais je déteste partager du temps avec des comédiens car je les trouve très arrogants, on a l’impression qu’ils ont inventé un vaccin et j’ai du mal à les blairer.

Je me suis retrouvée au théâtre avec des gens qui prétendaient avoir fait 20 ans de théâtre et qui au final ne connaissaient par leur texte au bout de deux semaines, ça donne des conseils et ça fait les beaux mais j’ai été assez déçue de ce milieu.

Cela dit, l’expérience théâtrale était géniale, occuper l’espace et jouer sur une scène devant un public qui était essentiellement le mien car mon public m’a suivi sur ce coup là, c’était quelque chose d’enrichissant.

En plus d’être comédienne, j’avais la casquette de directrice de communication car je faisais la com de la pièce moi même donc c’était assez stressant.

J’ai hésité au moment de signer des prolongations à cause de l’ambiance et à cause de l’ingratitude des autres, quand on me donne je donne, quand on me fait chier je fais chier, j’ai donc attendu le dernier moment pour dire que je ne voulais pas continuer.

Coup de chaud sur La Parisienne Life, Cindy Lopes en interview !

Tu as sorti un livre également ; quelle en était l’histoire ?

Mon roman s’appelle De La Cuisine Au Tapis Rouge, il a été écrit un peu comme un scénario pour une comédie, le personnage principal est à l’opposé de moi et il incarne ce que je détesterais être.

C’est l’histoire d’une mère de famille qui est tyrannisée par son mari, un jour elle rencontre une vieille couguar, un peu mamie fofolle et la mamie l’entraîne vers des dérives et vers la liberté de se tirer de sa vie de merde et plein d’aventures en découlent…

Il y a quelque chose que personne n’a remarqué, cette femme rencontre à un moment Cindy Lopes et bien évidemment je suis une star internationale (rires) et je me fais kidnapper avec Julien Courbet (même si j’avais utilisé un pseudo pour l’animateur).

J’ai croisé plusieurs fois Julien Courbet sur des plateaux et je ne lui ai jamais dis qu’il m’avait inspiré pour ce personnage dans mon bouquin.

Je me suis vraiment beaucoup amusée et j’ai co-écrit ce livre avec un ami Fred Coudron qui est aussi fou que moi et qui est un auteur de romans policiers surtout.

Fred m’a beaucoup aidée car entre les idées qui fusent et mon côté très impatiente, il m’a cadrée pour ce roman et ce fut vraiment une belle expérience.

L’héroïne vit des aventures rocambolesques et elle part de sa cuisine pour finir sur le tapis rouge.

Il faut lire ce livre qui est disponible aux Editions Saint Martin pour en connaître l’issue !

Tu es dans le show-biz depuis quelques années maintenant, quel est ton regard sur ton parcours ?

C’est assez particulier car je ne m’attendais pas à durer aussi longtemps et à intéresser autant de gens.

Je ne fais pas de bilan car je n’ai pas l’impression d’être arrivée à la fin, j’ai encore plein de choses à faire même si j’ai un peu tout essayé ce qui m’amusait.

Je n’ai jamais pris cette médiatisation trop au sérieux et j’ai fais tout ce qui me venait à la tête, faire un livre, de la musique, des cosmétiques, des défilés de mode, écrire des chroniques…jamais je n’aurais eu cette ambition si je n’avais pas été célèbre.

Je n’ai pas l’impression d’avoir fait ce que je voulais vraiment faire mais j’ai fais ce que les autres attendaient de moi.

Le bilan que je pourrais faire ce serait pourquoi est-ce que je joue et que je fais semblant depuis le début, c’est assez problématique, comme si dès que j’avais envie de montrer mon vrai visage, les gens ça ne les intéressait pas.

Je trouve ça un peu dommage mais je prépare des choses qui m’intéressent davantage comme un concept de docu réalité avec un producteur Suisse qui sera tourné à Genève et je prépare une expo de peintures.

J’ai été modèle de charme pendant dix ans, j’ai posé pour beaucoup d’artistes et j’ai toujours été frustrée d’être toujours la muse et jamais l’artiste.

J’ai des commandes pour deux galeries, le concept est de passer de la muse à l’artiste, je vais essayer de dévoiler une partie de moi que personne ne connaît, je vais me monter réellement à poil, je me suis montrée à poil physiquement mais jamais en terme de personnalité comme si j’avais une certaine pudeur de l’âme.

Si tu avais la possibilité de changer une chose dans ce parcours, quelle serait-elle ?

Je pense que même mes erreurs m’ont fait grandir.

On m’a proposé des choses au début de ma carrière, d’être présentatrice sur certains programmes, j’ai refusé à l’époque et en fait j’aurais peut-être du les accepter.

Coup de chaud sur La Parisienne Life, Cindy Lopes en interview !

De quel single es-tu la plus fière ?

Je suis fière des paroles de Nymphomediatik, c’est très second degré mais ce sont vraiment mes paroles, il y a beaucoup de sens cachés dans ce que j’interprète dans ce single et malheureusement j’ai été déçue par la composition.

Montres-Moi me fait beaucoup rire, j’adore ce titre, c’est une chanson qui passe très bien. Dans la vie faut pas se prendre au sérieux et ça serait dommage de se prendre pour quelqu’un d’autre !

Est-ce toi qui écris tes titres ?

Mon premier titre Libertad a été écrit par Thierry Sforza qui a été très à l’écoute de mes propos sur le féminisme.

Funk With Me a été écrit par Yolande Epinette, c’est un titre très intéressant mais le travail avec les gens de la musique est assez problématique parfois…

Sur Place Ou A Emporter a été composé par Jeremy Hills qui a composé le tube No Stress de Laurent Wolf, les paroles sont très nonchalantes et très garces !

Salamanca a été vite faite avec des potes gypsies et le titre n’est toujours pas fini d’ailleurs, ce sont des musiciens très doués et de vrais artistes.

J’ai écris le titre Tellement Heureux avec mon ami Bruno Moneroe, nous voulions partager un titre ensemble et ce n’est pas un coup marketing, il est comme mon frère et on va dire que je l’accompagne sur ce titre car je ne peux pas rivaliser avec la voix de Bruno, il a quand même une voix à la Christina Aguilera donc total respect !

Je partage un titre qui s’appelle Sexy Lady avec Stan, c’est un titre assez rigolo fait avec un DJ et l’équipe d’Apocaliptik.

C’est un titre assez simple mais très intéressant au final et je joues beaucoup avec le côté nichons et postérieur dans le clip (rires).

Je donne au public ce qu’il veut voir.

Je me suis aperçue que j’avais un public gay qui me suivait beaucoup, j’en suis assez étonnée mais c’est dans cette ambiance que je me sens le mieux car 95% de mes amis sont gays donc c’est quelque chose de naturel pour moi.

Comment est né ton duo avec Bruno ?

Le titre est né d’un délire de soirée comme d’habitude, comme Bruno est un vrai chanteur, on s’est dit pourquoi ne pas faire un duo et rendre hommage à nos origines Portugaises.

Bruno est quelqu’un de très mystique, quand il annonce quelque chose, la chose se réalise assez rapidement.

Tellement Heureux a été composé par Sergo Brams et enregistré à Tours, nous avons écrit le texte sur la route dans la voiture.

Nous avons des bons retours des médias par rapport à notre duo.

Bruno et moi sommes souvent ensemble, nous avons une vraie amitié et ce n’est pas un coup médiatique, il y a une complicité fraternelle entre nous et il n’y a pas de tabous entre nous.

Coup de chaud sur La Parisienne Life, Cindy Lopes en interview !

Si on te propose les Anges, tu signes ?

On me l’a souvent proposé mais j’ai 32 ans et je n’ai pas envie de faire la Tv Réalité de trop, j’ai envie à ce compte là de faire une vraie Tv Réalité sans jouer la comédie et sans qu’on me dicte ce que je dois dire ou faire même j’aurais bien envie de m’éclater dans une villa.

Le docu-réalité qui arrive va nous montrer tels que nous sommes Bruno et moi, vous verrez qu’on se soutient beaucoup et qu’on se rebooste mutuellement, c’est important dans la vie surtout dans le show-biz, les vrais amis sont rares et précieux.

Es-tu toujours accro au lait d’ânesse ?

C’est une passion immodérée pour moi même si j’ai stoppé la commercialisation de mon Magic Milk, je suis toujours addict !

Le lait d’ânesse a plusieurs vertus dont la douceur mais aussi au niveau spirituel.

Quels sont tes futurs projets ?

Dans l’immédiat, il y a le titre avec l’équipe d’Apocaliptik et le docu-réalité qui va être tourné en Suisse à Genève en août.

Dans les prochains mois, il y aura mon expo peinture.

Je travaille également sur un nouveau titre totalement différent et qui va surprendre pas mal de monde, l’équipe est très anarchique, ce sont de vrais musiciens de XPlose Sound Studio et la parolière s’appelle Belen ; je vois ce titre un peu comme un suicide médiatique, on va me découvrir dans un registre plus sombre avec des paroles sur mesure.

Quel serait ta définition du féminisme ?

Pour moi, le néo-féminisme est l’anti-thèse des chiennes de garde, je n’ai pas envie d’être un homme ou son égal, chacun a ses qualités et ses défauts et hommes et femmes sont complémentaires, je trouve certains propos anti hommes assez atroces.

La femme parfaite assume pleinement sa féminité à sa façon, il y a différentes façons d’être une femme, soit bcbg, soit provocante soit sainte nitouche…

Mon corps m’appartient et je suis libre de faire ce que je veux avec, je n’ai pas à me sentir gênée car je suis regardée.

Je suis la féministe provoc qui fait ce qu’elle veut de son cul et je persiste et signe !

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